Depuis des mois, la France est balayée par de violentes intempéries qui se succèdent, cause de perturbations considérables pour les habitants confrontés à la répétition usante de conditions climatiques peu communes.
Ces événements violents cumulés entre eux induisent sur les côtes et au bord de rivières, des risques de submersion, suivis du gonflement de cours d’eau qui envahissent des milliers d’habitations, au grand désespoir des résidents.
Ailleurs, la violence du vent a arraché les lignes électriques, privant d’électricité près de 90.000 foyers, dont une part importante d’entre eux subit en plus la montée des cours d’eau.
Les transports, dont la SNCF entre autre, n’échappent pas aux présentes conditions. Tels les arbres qui se sont abattus sur les voies bloquant les voyageurs durant des heures, de même que les vents traversiers redoutés par la SNCF imposant une réduction de la vitesse des trains, voir leur arrêt.
Déplorant les conditions de vie drastiques subies par les populations confrontées aux éléments, l’ADV/CLCV estime que des choix économiques différents pourraient considérablement améliorer ces conditions de vie face aux éléments, et en réduire les risques.
En premier, l’aménagement du territoire doit être radicalement repensé concernant les autorisations de construire sur les côtes et à l’intérieur des terres, là où le risque inondable est connu ou probable.
A cet effet, les habitants concernés par ces préjudices devraient être intégralement indemnisés, avec possibilité de reconstruire ailleurs en toute sécurité.
En second, l’enfouissement des lignes électriques permettraient d’éliminer une part importante du risque de coupure d’électricité (hors les inondations). Les couts de réparation en seraient dès lors neutralisés.
En ce qui concerne les arbres chutant sur les voies ferrées du réseau RFN. L’ADV/CLCV s’étonne que les mesures d’élagages préventifs retenus il y a près de 20 ans par la SNCF, que l’on puisse encore assister impuissant à ce type de problème, techniquement plus aisé à solutionner.
Ces suggestions de bon sens énoncées valent également pour les massifs enneigés concernant les risques d’avalanches en zone habitée. Enfin, la couverture des assurances au profit des habitants pénalisés par les éléments devrait être renforcée, suivie d’un allégement des procédures portant sur les justificatifs détruits, de même que celle des usagers des transports impactés par toutes les interruptions vécues.
Voila un chantier indispensable que devrait ouvrir sans retard le gouvernement.