Le décret du 4 janvier 2012 vise l’interdiction des avertisseurs de radars. Cette mesure d’interdiction a été validée en CISR (conseil interministériel de la sécurité routière) le 11 mai 2011 qu’entérine le décret cité.
Tous les modèles d’avertisseurs sont concernés par ce décret. Ces appareils doivent être modifiés pour ne devenir que « des aides à la conduite ». Dès lors, ces modifications ne signalent plus les points précis de contrôles radars, mais seulement des zones pouvant s’étendre sur plusieurs kilomètres.
Les zones dîtes dangereuses sont donc des points de passage à risques (virages, pentes, accidents, météorologie, etc), que l’administration appelle « zones de vigilance accrue » pouvant comporter la présence de radars.
Quant aux avertisseurs interdits, les conducteurs sont tenus de se rendre chez un professionnel qui apportera les modifications utiles aux types d’appareils utilisés. Les matériels concernés sont ; certains mobiles, les GPS et les Smartphones équipés, tous les détecteurs portables ou équipements intégrés aux véhicules, sous réserve de servir de détecteurs.
L’article R413-15 vient ainsi valider le nouveau tour de vis des sanctions au travers de la détention, du transport et de l’usage d’un tel appareil, l’intéressé écopera dès lors d’une contravention de 5ième classe, induisant la saisie du véhicule si l’appareil est incorporé au tableau de bord avec perte de 6 points suivie d’une amende passant de 135€ à 1500€, la saisie de l’appareil portable transporté, une possible peine complémentaire de suspension du permis durant trois ans au plus, etc.
Une nouveauté, le dernier né de l’Etat (hors avertisseurs) est un radar sans flash calculant la vitesse moyenne sur une distance donnée entre deux points. D’ores et déjà, 40 de ces nouveaux appareils sont en service depuis le 19 juin 2012. Nul doute qu’avec les transhumances de l’été, le petit dernier ne fasse des ravages et offre de nouvelles rentrées de finances à Bercy.
Pour sa part, l’ADV/CLCV privilégie une politique de prévention active en place de la répression aveugle imposée aux conducteurs.
En complément et à la veille des vacances, les contraventions routières entre Etats s’appliqueront dans les deux sens entre la France, l’Allemagne, la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg. Dès lors, pour la détente et le répit des vacances escomptés, c’est raté !