Le vendredi 29 juin 2012 le TGV Paris-Grenoble de 19h47 transportant 600 passagers s’arrête en pleine voie, suite à l’incendie d’un moteur de la motrice.
Cet incendie induit la paralysie de la climatisation alors que la température intérieure de la rame approche les 40°. Et à l’instar de précédentes pannes, la rame n’est pas pourvue en eau durant les 4 heures d’attente ! Cette rame étant hors service, une seconde rame viendra récupérer ces naufragés du rail forts mécontents de l’attente interminable vécue sans eau, sans climatisation et sans information.
Malheureusement, l’épisode se prolongera, car des travaux de voies programmés sont réalisés de nuit entre Lyon et Grenoble ! Au total, les intéressés arriveront le lendemain matin vers 8h00, après avoir passés 12h00 en TGV en place des 3h00 initialement prévue.
Pour l’ADV/CLCV, la SNCF doit revoir la conception de sa gestion concernant le service attendu par les passagers qui pêche par manque de planification cohérente. A cet effet, l’ADV-CLCV demande le remboursement intégral de tous les billets, y compris les Prems.
Que les contrôles de la maintenance soient renforcés et les visites rapprochées, tenant compte de l’usure rapide des rames issue de la vitesse. La SNCF doit également investir afin de disposer d’un volant permanent de rames de secours en prévision de tels incidents récurrents.
Parallèlement, la SNCF doit revoir en urgence sa stratégie à l’égard des passagers captifs, pour lesquels elle n’a toujours pas saisi l’importance de disposer d’eau en suffisance, de groupes électrogènes qui permettraient de remettre en marche la climatisation, de prévoir une restauration ou à tout le moins l’attribution de casses croute.
Voila quelques propositions de bon sens qui pourraient répondre à l’attente des passagers concernés (et c’est un minimum), et peut-être redorer le blason de la SNCF, si tant est qu’elle retienne nos propositions.