Un acte de vandalisme gratuit a bloqué deux TGV dans le Sud Est le 15 juin 2014. Plus de 2000 passagers bloqués dans deux gares ont à nouveau fait les frais d’un acte intolérable, suivi d’une longue attente usante sans climatisation, l’électrification étant coupée.
Au total, plus de 10 heures auront été nécessaires pour acheminer cette masse de passagers fatigués, exténués, dont une part d’adultes était accompagnée d’enfants qui ont dus subir ces attentes épuisantes. Une situation qui tend toujours à faire monter la pression et l’impatience.
Néanmoins, sans doute aguerrie par les expériences similaires passées, il semble que la SNCF ait cette fois mieux gérée cette situation de crise, et mieux répondue aux attentes des passagers désemparés.
En l’état, hors la fatigue, l’énervement des adultes et des enfants, la surprise d’un événement non attendu, voire les correspondances ratées, il semble que la prise en charge par la SNCF se soit globalement mieux déroulée que précédemment, malgré l’impact de la grève en cours.
Par ailleurs, l’engagement de la SNCF visant à rembourser les billets est un tournant dans sa politique commerciale, bien qu’elle ne soit pas responsable de l’évènement. L’ADV/CLCV en apprécie le tournant.
Elle déplore néanmoins que la SNCF ait cru opportun en 2001, de remettre en cause l’accord garanti gagné par la CLCV au tribunal de Paris en 1995, où pour la première fois en France, la justice imposait à la SNCF le droit à indemnisation des passagers sur grandes lignes quelques soient les incidents, à l’exclusion du transport régional non retenu par la justice.
Pour mémoire, ce jugement mémorable du tribunal de Paris garantissait une indemnisation pour tout évènement sans aucune condition. Or, pour parvenir à remettre en cause ce jugement de tribunal, la SNCF a, à l’évidence négociée avec 17 associations, sur les 18 reconnues par elle dans les concertations SNCF à Paris.
La 18ième étant la CLCV représentée par l’ADV/CLCV. Aujourd’hui, le mauvais accord obtenu à 17 avec la SNCF en 2001, a conduit à ce que plus de 80¨% des retards ne soient plus couverts, dès lors que la responsabilité de la SNCF n’est pas engagée.
Tenant compte du revirement intéressant de la SNCF, l’ADV/CLCV demande la suppression de l’accord passé à 17 avec la SNCF qui a supprimé plus de 80% du droit à indemnisation.
Courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN
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