Deux accidents graves significatifs survenus les 15 et 18 mai 2013 dans deux Etats, rappellent deux accidents similaires survenus en Europe récemment. Le premier accident relevé en Russie, concerne un transport de 69 wagons contenant plusieurs produits chimiques (chlorure de sodium, fioul, propane, et de l’essence).
Suite à un déraillement de la rame, plusieurs wagons ont explosé en ville, cause de 27 blessés. Dans l’explosion, une partie de l’un des wagons a été propulsée contre la façade d’un immeuble, éventrant un appartement.
Le second survenu aux Etats-Unis mettait en cause deux trains de voyageurs en heure de pointe, entre New-York et New Haven, suite au déraillement de l’une des rames, celle-ci a percutée la seconde. Bilan une soixantaine de blessés.
L’ADV/CLCV a donc porté une attention particulière à ces deux accidents graves, parce que ces derniers se sont déjà produits en Europe récemment.
Elle souligne et déplore à cet effet que l’union européenne pressée d’imposée le quatrième paquet ferroviaire, que celle-ci minimise ce risque bien réel ! Comme l’indique l’union européenne, sur les 27 Etats européens, ce n’est pas moins de 25 règles de sécurité ferroviaires qui perdurent, sans qu’il n’y ait eu, de normalisation portant sur une signalisation unique, de compétence unique en matière de transports ferroviaires, d’une règle unique commune, associée à la compréhension indispensables des langues, sur la qualité et la normalisation des équipements et matériels utilisés, sur la norme de sécurité unique qui doit prévaloir en la matière.
Faute de rester calée sur le seul cadre économique, et ne pas rendre obligatoire les dispositions techniques, pratiques, et de sécurité qui s’imposent en urgence, par manque de volonté politique, l’union européenne laisse la porte ouverte à de possibles événements comparables à ceux cités ci-dessus. Pour l’ADV/CLCV, la définition de marché ferroviaire accorde trop d’intérêt au plus offrant, sans que la sécurité ferroviaire n’en soit le CENTRE OPERATIONNEL
Quant à la prétendue baisse des prix grâce « au dit marché européen », le constat des prix du gaz, de l’électricité, et de bien d’autres, montre que les consommateurs européens n’en n’ont pas fini avec les hausses.
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