Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:55

Après la SNCF, les salariés de la SNCM ont enclenché depuis 13 jours, un conflit en pleine période de vacances, suivi du risque d’un redressement judiciaire qui plane sur la compagnie. Il est donc compréhensible que les salariés de la société soient inquiets.

 

Sans porter de jugement sur ce conflit, celui-ci vient néanmoins s’ajouter à d’autres, qui ont sensiblement tous éclatés en période d’été. Est-ce un bon choix, il appartient aux syndicats d’en juger, mais ils doivent aussi mesurer l’impact négatif que cela a sur les passagers ayant réservés leur traversée et un hébergement en Corse pour une durée limitée.

 

Si un salarié a tout à fait droit de participer à un conflit, il devait parallèlement s’interroger sur la gêne et les préjudices que subissent les vacanciers, non responsables des difficultés de la SNCM, et qui attendaient impatiemment ce temps de pose depuis un an ! Ces vacanciers, non nécessairement très argentés, ont en effet fait des efforts tout au long de l’année pour programmer et budgéter leur séjour. Dès lors, le choc est rude et est doublé d’une incompréhension légitime.

 

Pour ces vacanciers, il y aura une perte sèche car les opérateurs concernés rechignent souvent à rembourser les passagers pénalisés, où à leur proposer une autre date sans frais.

 

Afin de sortir de cette impasse, l’ADV/CLCV souhaite qu’un dialogue s’instaure au plus vite entre l’Etat et les syndicats, car en plus de l’aspect social en cours, l’impact économique pèse déjà sur les vacanciers, le commerce et l’hébergement en Corse.

 

Pour l’ADV/CLCV, il y a urgence à trouver une réponse à ce conflit qui pénalise toute la chaine, du vacancier à l’hôtelier, avec le risque d’un impact défavorable sur l’emploi.

 

 

Adresse : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

Courriel : adv-clcv@orange.fr


 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 22:50

Le 16 avril 2014, un ferry transportant plus ou moins 500 personnes. Il comptait à son bord une forte présence de lycéens et d’autres passagers en direction de l’île de Jedu. Lors de l’accident, le navire aurait apparemment heurté un fond sans raison objective, la mer étant calme.

 

Ce drame affreux est à rapporter à d’autres évènements comparables qui montrent que « le retour d’expérience » n’a pas servi, et, que la sécurité maritime de passagers apparaît bien empirique, ou ne figurerait pas dans le commerce mondial, comme une donnée essentielle du transport de passagers.

 

C’est pourquoi l’ADV/CLCV témoigne son infinie compassion aux parents des victimes ayant laissé leurs vies et leur jeunesse dans un naufrage de trop.

 

L’ADV/CLCV note que des négligences pourraient être à l’origine du drame, car, dès l’annonce de l’accident survenu le 16 avril 2014, les questions essentielles sont apparues, telle la compétence et l’expérience de l’équipage qui semblent être mises en cause, suivis d’autres constats.

 

D’autres points seraient en effet mis en cause, car ce ferry dont la stabilité devait être jaugée et appréhendée, celui-ci aurait été surchargé en population, en véhicules automobiles. Par ailleurs, il semble que le fret n’ait pas été correctement arrimé.   

 

 

Pour l’ADV/CLCV, la prévention des risques nés des transports et des voyages devraient faire l’objet d’une règle unique à l’échelle de la planète. Des règles sans complaisance devraient régir et réunir le droit maritime mondial dans une seule et unique règle commune.

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:51

83456_16497_une-sncm.jpgDepuis plusieurs années, les difficultés de trésorerie de la SNCM s’amoncellent et perdurent. Il semble pourtant que le bras de fer engagé durant la fête des confiseurs n’ait pas vocation à améliorer la situation financière de la société ainsi que celle des 2.600 salariés qui en dépendent.

 

Ce bras de fer nous semble en effet regrettable pour plusieurs raisons. Avoir bloqué 5 à 6000 passagers en partance pour la Corse, venant gonfler les caisses de la SNCM en période de fêtes, ce blocage produit l’effet inverse à celui escompté et nuit à l’image de la société. Celle-ci se verra notamment reprochée par les vacanciers des pertes de congés indéterminées, des séjours gâchés, voire au pire une perte financière totale.

 

Dès lors, il n’est pas certain à l’usage, que les vacanciers pris dans cet étau soient tentés de renouveler une commande de séjour sans avoir en contrepartie une garantie ferme.

 

A cela vient s’ajouter les pertes journalières de la SNCM à rattacher au conflit, les réclamations des vacanciers qui ne manqueront pas d’affluer avec demandes de remboursement des séjours perdus, la fragilisation de la Corse issue du blocage de l’économie, auxquels il faut ajouter le remboursement des fonds réclamés par la commission européenne.

 

L’ADV/CLCV estime que l’urgence raisonnée prévaut sur le laxisme. Des discussions doivent être entamées au plus tôt avec l’Etat qui détient 25% du capital, Véolia 66%, et le personnel 9%. Il en va non seulement de l’emploi des 2.600 salariés, du crédit de la SNCM à satisfaire les usagers et les vacanciers, aux vacanciers à accorder à nouveau leur confiance après avoir été échaudés, non compris les éléments annexes. Elle formule le vœu que le bon sens soit mis à profit pour garantir une remise à flot durable.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr


Partager cet article
Repost0
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 16:47

croisieres-fluviales_1_fr.jpg

 

Ce règlement est entré en vigueur le 18 décembre 2012. A noter qu’avant cette date, les passagers ne disposaient d’aucun droit. Présentement, les conditions d’usage de ces nouveaux droits sont les suivants :

·         l’embarquement doit être situé sur le territoire d’un Etat membre

·         pour un embarquement hors de l’UE. le débarquement doit être effectué sur le territoire de l’un des Etats membres,

·         et sous réserve que le service soit exploité par un transporteur européen.

·         il s’applique également aux croisières lorsque le port d’embarquement est situé sur le territoire européen.

 

Annulations et retards de plus de 90 minutes au départ 

·         le remboursement ou le réacheminement.

·une assistance comportant entre autre des collations, repas, rafraichissements, un hébergement limité à 3 nuits

·         maximum, ne dépassant pas 80€ par nuit.

 

Cas de retard à l’arrivée ou d’annulation du voyage

·         une indemnisation comprise entre 25 et 50% du billet.

 

Protection des personnes à mobilité réduite

·         un traitement non discriminatoire, la fourniture gratuite d’une assistance, une indemnisation en cas de perte ou de dégradation de leur équipement de mobilité.

 

Un droit à l’information

·         comportant des règles minimales d’information pour l’ensemble des passagers, avant et au cours du voyage, et une information de leurs droits à bords des navires.

 

Le traitement des réclamations

·         mise en place par les transporteurs et exploitants d’un traitement des réclamations accessibles aux passagers.

·         mise en œuvre d’organismes nationaux indépendants veillant au respect des règles.

 

Sont exclus :

·         les passagers embarquant sur les navires limités à 12 passagers, dont l’équipage ne comprend pas plus de 3 personnes, ou lorsque la distance du transport est inférieure à 500 mètres, en aller simple.

·         il écarte également dans les conditions citées les excursions et les visites touristiques, sauf si elles sont incluses dans une croisière. Il écarte aussi les navires à propulsion non mécanique.

 

Observations de l’ADV/CLCV

Elle souligne en exemple que des exemptions de responsabilités (prévues) dans ce règlement peuvent être appliquées durant deux ans aux navires de moins de 300 tonnes de jauge brute, exploités en transport national et ceux affectés aux services publics.

 

Par ailleurs, ce règlement en date de 2010, applicable le 18.12.2012, ouvrant de nouveaux droits pour ces passagers, celui-ci est assorti de conditions d’exemptions dans chaque article le concernant. Dès lors, son application fera à coup sûr l’objet de nombreux litiges entre transporteurs et passagers.

 

Tant que l’union européenne édictera des règlements et des directives utilisant notamment le conditionnel, ces directives et règlements feront l’objet de contestations entre les deux parties. Autrement dit, le droit des voyageurs et passagers doit devenir une obligation non assortie de conditions qui en vident son contenu ou visent à le contourner.

 


 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 09:11

Le règlement (UE) n°1177/2010 du 24 novembre 2010 se rapporte aux droits des passagers voyageant par mer ou par voie navigation intérieure. C’est un pas en avant.

 

Après celui fixant les règles de l’arien, nécessitant selon nous un grand toilettage, ce règlement par bateaux ouvre de nouveaux droits légitimes pour les passagers. C’est un progrès, comparé à la quasi absence de droits précédents. Néanmoins, comme tout règlement, il reste toujours des exclusions ou absences à combler.

 


Partager cet article
Repost0
17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:00

costa-concordia

Le dramatique chavirage du navire de croisière Costa Concordia soulève une grande compassion pour les 4300 passagers et hommes d’équipage, des victimes et blessés, autant que de sérieuses interrogations sur les causes de ce drame.

 

Cet accident pose en effet de réelles questions sur la gestion de la sécurité des croisières, de l’approche des côtes et des plans de route, sur la formation des personnels, les conditions de sécurité à bord de ces villes flottantes telle que l’absence d’organisation dans l’évacuation des passagers, le temps mis à informer les passagers de l’évacuation nécessaire… D’où une autre question, pourquoi construire des navires de plus en plus grands pour proposer des croisières, si celles-ci ne garantissent pas un niveau de sécurité maximum !

 

Sur la gestion des croisières et ce qui l’entoure, l’ADV/CLCV estime que des failles importantes sont apparues lors de cet accident, telles que l’approche des côtes manifestement hors du plan de navigation ayant été cause du drame, sur la formation de l’équipage pour le sauvetage des passagers, sur le manque apparent de ceintures ou gilets de sauvetage et d’accès aux bateaux de survies, et sans doute sur d’autres points que devra identifier la justice italienne.

 

Il est néanmoins étonnant que ce navire ait pu approcher si près de la côte sans avoir été détecté par les gardes côtiers ou la marine, par le service de veille à terre qui centralise et surveille le mouvement des trafics maritimes en continu, voire tout simplement par le contrôle satellite qui complète ce dispositif.

 

Il y a manifestement une accumulation de manquements qui montrent que les directives européennes 2008/106/CE et 2011/15/UE portant sur la sécurité et le suivi des navires, semblent supporter des failles, n’ayant apparemment pas été respectées.

 

L'ADV/CLCV suggère, à cet effet, que des audits de sécurité maritimes du style de ceux réalisés par la SNCF dans le ferroviaire, soient étendus aux transports maritimes et fluviaux pour assurer un haut niveau de sécurité, ce que fait la France avec ses plans ORSEC.

 

Adresse: ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN.

Courriel : adv-clcv@orange.fr

Blog de l’ADV-CLCV : http://adv-clcv.over-blog.com/

Président de l’ADV

Paul KLEFFERT

Partager cet article
Repost0
16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 00:02

Divorce, quand l’économique tend à saborder la sécurité

 

Fin 2010, le gouvernement anglais a décidé de ne pas renouveler les contrats de cinq remorqueurs anglais, dont un dans le Pas-de-Calais pour motifs économiques (l’Anglian Monarch), quand près de 100.000 navires circulent annuellement dans cette zone étroite qui a déjà supporté près de 350 accidents maritimes survenus en Manche !

 

La sécurité maritime ne pouvant être monnayée, elle est incontestablement le meilleur garant de la prévention des risques, face à un trafic maritime des plus importants de la planète dans ce périmètre.

 

Pour mémoire, suite aux accidents pétroliers dont les conséquences (de sombres mémoires) s’étaient étendues jusqu’aux côtes bretonnes, un accord avait été parafé en 2000 entre la France et l’Angleterre visant à sécuriser cette zone à hauts risques, avec création d’un rail virtuel à l’instar de celui (réel) existant sur autoroutes, ayant vocation à réguler les trafics et séparer les sens de circulation.

 

Cette surveillance des côtes étant assurée par les préfectures maritimes, le remorquage est quand à lui pris en charge par la France et l’Angleterre à l’aide de puissants remorqueurs. Et depuis 10 ans, grâce à cette action commune, les risques ont été considérablement réduits ! Pour l’ADV/CLCV, mettre en cause la sécurité maritime pour motif économique, conduirait à reproduire les événements multiples passés, aujourd’hui contenus.    

 

ANGLIAN.MONARCH.jpgL’Anglian Monarch est précisément l’un des remorqueurs côté anglais chargé de cette mission commune avec la France. Pourtant, le gouvernement anglais entend remettre en cause cette harmonie d’un coût certes élevé, « mais c’est le prix de la sécurité maritime ».

 

Elle estime que le risque induit par ce choix est trop important pour que l’Angleterre n’en mesure pas les conséquences (à l’instar des accidents survenus sur le réseau ferré anglais dans le passé), et escompte parallèlement que les autorités françaises sont bien évidemment sur le pont depuis cette annonce. Dans cette affaire à hauts risques, le bon sens devrait néanmoins l’emporter.


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de l' ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs)
  • : Association de Défense des Voyageurs CLCV agissant sur tous les modes de transports, les voyages, les routes, etc, Elle traite également les litiges s'y raportant,
  • Contact

Accueil

    bandeauadv3

                Nous agissons dans tous les domaines relatifs :

  •          -   aux transports
  •            aux voyages
  •          -   et à leurs litiges 

Recherche

Nous envoyer un message

cliquez sur l'adresse ci-dessous pour nous contacter :

adv-clcv@orange.fr