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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 22:10

Après 9 jours de grève, il semble, sous toute réserve, que les pilotes pourraient accepter les propositions d’AIR France, censée rapporter le projet Transavia. Mais quelque en soit l’issue, la facture sera très lourde et impactera la compagnie.

 

Il en va de même pour les passagers démunis, désemparés et contraints à une attente interminable, suivie de rendez-vous importants manqués voire d’offres d’emplois perdus, ou de passagers avec enfants supportant des surcoûts d’hébergement, de restauration, etc.

 

Cette grève n’est pas sans rappeler celle de la SNCM, suivie de multiples difficultés pour les passagers. C’est pourquoi l’ADV/CLCV demande la prise en charge intégrale de tous les frais supportés par les intéressés, y compris les billets d’avions et tout autres frais, que AIR France doit rembourser.

 

Que par ailleurs, cette grève ne soit pas considérée exonératoire par la compagnie au titre de « circonstances dîtes extraordinaires » généralement très utilisées.

 

Elle s’inquiète néanmoins de savoir aujourd’hui où se situe le curseur de l’obligation de service public et la continuation du dit service public en situation perturbée. Elle estime qu’une grève dure démontre l’échec de la négociation. Pourtant, le syndicalisme de 2014 gagnerait à priori à tenter en amont, à se concerter avec les employeurs pour obtenir les compromis escomptés, plutôt que de s’engager dans l’action dure, très pénalisante pour les consommateurs.

 

Adresse : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

Courriel : adv-clcv@orange.fr

Blog de l’ADV/CLCV : http://adv-clcv.over-blog.com/

 


 


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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 14:26

Le 1er février 2005, l’Union Européenne mettait en œuvre le premier règlement des transports aériens, appelé « règlement 261/2004, droits des passagers ». Ce règlement, envié dans le monde entier, ouvrait un espace de droit aux passagers de l’UE.

 

Mais, à l’usage, celui-ci s’est révélé être inadapté à la défense des droits de passagers lésés sur des vols, des destinations, des grèves, des avions ou des correspondances ratés, etc. Les passagers se retrouvant face à des règles complexes et contournées par des opérateurs rechignant à respecter les droits des passagers aériens.

 

Manifestement, l’UE en fait implicitement le constat ! Elle propose à présent une refonte visant à offrir plus de droits pour les intéressés... Après avoir tergiversée durant des années, l’Union Européenne tend aujourd’hui à réviser le règlement aérien 261/2004, qui était censé en 2005, apporter des modifications importantes et substantielles dans les droits des passagers de l’aérien.

 

Suivant de très prêt les débats de la commission européenne, l’ADV/CLCV a noté que 168 amendements avaient été déposés en janvier 2014 ! Autant dire que la bataille fait rage, et est suivie de palabres qui « devraient », car tout est au conditionnel, un temps très pratique pour contourner les obstacles et le droit.

 

L’ADV/CLCV entend certes que les droits des passagers soient largement renforcés, mais elle jugera sur pièces ! Elle est en effet hostile à l’usage récurrent du conditionnel qui permet de tout promettre sans rien tenir.

 

Aujourd’hui, le droit aérien n’offre pas les garanties dues aux passagers pénalisés pour divers motifs, tels :  . les achats en ligne truffés d’anomalies, que l’association relève journellement dans les dossiers que lui

  adressent les passagers pénalisés (ce qui vaut pour tous les transports et voyages), portant entre autre sur

  un double prélèvement indu et récurrent, voire l’absence de billets d’avions, etc.

 

. les grèves des personnels aériens et d’aéroports entrant dans « les conditions extraordinaires » n’ouvrant

  pas droit à indemnisation.

 

. les annulations de vols imposés, soit par des opérateurs, soit par des compagnies aériennes, sans accord

  des intéressés, et sans qu’il n’y ait eu remboursement intégral, accompagnés de droits à préjudices pour le

  consommateur.

 

. de même, un envol avec retour au point de départ pour cause d’avarie n’ouvre pas droit (malgré les

  jugements de la CJCE et des tribunaux et l’hexagone) au remboursement, ou au remplacement des billets

  d’avions, bien que ce soit une annulation de vol.

 

. il en va de même de la rétractation de 7 jours passant à 14 jours pour la consommation. Pourtant, tout ce

  qui couvre le tourisme n’ouvre pas droit à la rétractation, comme treize autres points de la consommation.

 

. sur les retards, qui devraient inclurent les temps d’approche, une indemnisation sera accordée, mais

  comme tous les points cités, le traitement sera conjugué au conditionnel, laissant place à interprétations,

  voire à l’absence d’indemnisation. Par ailleurs, sur les 168 amendements déposés par cette assemblée,

  une part importante d’entre elle défend les intérêts des professionnels, et considèrent que les

  indemnisations doivent être opérées à minima, voire annulées.

 

. la médiation, selon le projet en cours, ce dispositif deviendra la règle. Celle-ci a par ailleurs été adoptée

  par le ministère des transports français. L’ADV/CLCV représentant la confédération CLCV est la seule

  association sur les cinq présentes au ministère, a avoir voté contre au motif que les médiateurs appointés

  par les opérateurs mis en cause, sont à l’évidence dépendants des sociétés, des opérateurs, de l’aérien,

  qu’ils représentent.

 

Ces quelques exemples succincts, comparés aux 168 amendements traités par l’Union Européenne, montrent qu’entre l’intention et la pratique, il y a un fossé, pour lequel les passagers de l’aérien ne sont pas garantis de bénéficier du résultat escompté, vu les intérêts divergents entre consommateurs et opérateurs.

 

En témoigne l’apprêtée des débats entre le Parlement Européen et l’Union Européenne un peu plus libérale, mais sans plus. Vu le climat délétère actuel sur ce dossier brulant, l’ADV/CLCV se réserve le droit ultérieur de le reprendre point par point, en soulignant toutes les lacunes connues, non solutionnées.

 

Elle estime que le développement de cette refonte aura une incidence directe sur les règlements ferroviaires, par autocars et autobus, et maritime et fluvial. Et qu’en cas de mauvais accord, celui-ci interférerait naturellement sur ceux cités, et les suivants à produire. 

 

L’ADV/CLCV et la confédération CLCV seront donc très vigilantes quant à la production et l’application du nouveau règlement, sans doute prévu à paraître en 2015. Elles mettent en effet en cause l’usage récurrent du conditionnel source d’abus, d’interprétation qu’en font les opérateurs, de restrictions sur le montant des indemnisations dues trop souvent refusées, et de non respect des droits des consommateurs.

 

Et si l’Union Européenne veut crédibiliser son action, elle doit impérativement imposer le respect des jugements rendus par les tribunaux nationaux et de la CJCE à tous les opérateurs.

 

Le lecteur doit savoir que sur 100 litiges, seuls 2 à 4% d’entre eux sont remis à des associations ayant compétence en transports et voyages. Sur le reliquat considérable, le consommateur part du simple sentiment que la cause est perdue d’avance. Dès lors, il abandonne le droit de se défendre ainsi que les sommes considérables qu’il a versées.

 

C’est pourquoi l’ADV/CLCV invite tous les consommateurs confrontés par des litiges transports et voyages à la contacter, car c’est bien le consommateur qui paie un vol, un séjour en faisant vivre le Tourisme, sans réels droits en retour.

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 20:51

Bon à savoir, la loi du 24 avril 2013 rappelle l’obligation à tout vendeur commercialisant un titre de transport aérien vers une compagnie figurant dans la liste noire des compagnies interdites dans l’Union Européenne, que le vendeur est tenu d’informer le passager de manière claire et non ambiguë, du risque qu’il prend à vouloir voyager sur une compagnie interdite de vol dans l’UE.

 

Le vendeur a l’obligation d’inviter l’acheteur à rechercher des solutions de remplacements. Par ailleurs, le vendeur qui se livre ou apporte son concours, sans respecter les mesures ordonnées règlementairement, est passible d’une amende de 7500€, et doublée si récidive.

 

Cette loi rappelle les responsabilités communes prises par le vendeur et l’acheteur, et les risques de poursuites qu’ils prennent et encourent.

 

TVA

Celle-ci augmente de 0,4% passant de 19,6% à 20% pour la plupart des biens et des services. Elle impactera donc l’achat d’un véhicule automobile, l’alimentation, les appareils ménagers. Est également concerné le taux intermédiaire de la TVA qui passe de 7% à 10%, visant la restauration, l’hôtellerie, les transports et les voyages.

 

Notant que les transports sont devenus le deuxième poste des dépenses des français, l’ADV/CLCV déplore cette frénésie de hausses qui pénalisent les consommateurs et les usagers.

 

Refonte du règlement aérien 2004 : et pour quels droits des passagers ?

Cette refonte nécessaire et urgente est engagée depuis 2011 au sein de la commission européenne. Initialement prévue à publication en 2016/2017, il semble que le parlement européen s’oriente à publier le règlement à venir en 2014 voire en 2015.

 

Et si le consommateur est en droit d’escompter une refonte du droit des passagers de l’aérien conforme à leurs attentes, il n’est pas certain aujourd’hui, vu les âpres palabres qui se déroulent à Bruxelles, que le résultat attendu soit au rendez-vous !

 

L’ADV/CLCV rappelle qu’à ce jour, le consommateur reste toujours le maillon faible du droit sur les transports aériens, face aux lacunes et dérogations multiples du présent règlement, suivies des interprétations faites par les opérateurs et des compagnies aériennes qui  usent du flou artistique entourant ce règlement, pour contourner ce texte et refuser les indemnisations dues aux passagers lésés.

 

Tels les retards, le surbooking, la perte du billet retour si l’aller n’a pas été utilisé, ou la grève dans les aéroports et des personnels navigants qui font pression (comme les compagnies aériennes), pour que la grève figure toujours dans le cadre des circonstances extraordinaires non indemnisables, comme ça l’est pour les pannes des appareils, qui permettent ainsi d’exclure toutes les réclamations des passagers.  

 

Par ces quelques exemples, le consommateur est informé que la partie est loin d’être gagnée pour que le futur règlement aérien réponde à ses attentes, car les opérateurs, les aéroports et les agences de voyages freinent des quatre fers afin que cela reste en l’état.

 

En exemple, les trois derniers règlements mis en œuvre confirment l’analyse de l’ADV/CLCV sur les transports ferroviaires en 2007, la navigation en 2010, et les autobus et autocars en 2011. Chacun de ces règlements supportent, comme l’aérien, une somme de dérogations, de lacunes et d’interprétations. Or, ces multiples défaillances (non neutre) en réduisent la portée et l’attractivité. Manifestement, et même si des améliorations ont été apportées, le consommateur paie toujours le prix fort de l’interprétation des professionnels lorsqu’il y a litige.

 

A cet effet, le règlement « autobus et autocars » mis en œuvre le 1er mars 2013 en est le révélateur, sept mois après sa publication, un arrêté du 28 septembre 2013 retoque l’essentiel des droits des voyageurs, en reportant l’application de 2  à 4 ans sur l’essentiel des articles. Ce report pouvant en sus être renouvelé une fois.

 

Malgré cela, le ministère des Transports et les opérateurs visent une mise en œuvre généralisée de la médiation. La CLCV en désaccord total sur ce point, souligne que les Etats et l’UE n’ont pas souhaités éliminer l’ensemble des dysfonctionnements graves existants, telles les lacunes du règlement, les dérogations, et les interprétations faites par les professionnels sur les droits des passagers et des voyageurs, afin de palier aux dysfonctionnements préjudiciables cités. C’est pourquoi la CLCV n’est pas favorable à la médiation, notant que l’indépendance et la neutralité des médiateurs n’existent pas, dès lors qu’ils sont appointés par les opérateurs et les transporteurs.

 

Concernant les dysfonctionnements et les préjudices subis par les passagers et les voyageurs, l’ADV/CLCV suit avec grand intérêt l’évolution des arrêts rendus par la cour européenne de justice ainsi que les arrêts et jugements rendus sur l’hexagone, qui ont pour objet de dire le droit des passagers et des voyageurs pénalisés. Cela mérite d’être souligné.

 

Reste à savoir ce que seront les futurs droits des passagers de l’aérien dans la nouvelle mouture ! Et plutôt que de financer la médiation, les Etats devraient au contraire subventionner les associations soucieuses du droit des voyageurs et des passagers, car leurs membres sont bénévoles.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr


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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 15:02

187349566Ce règlement de 2004 fait l’objet de petites retouches successives, sans que les droits des passagers ne soient revus intégralement. A cela deux raisons :

·         l’union européenne est composée de 27 membres, voire peut-être 30 demain ! Chacun ayant la faculté de faire ou ne pas faire. C'est-à-dire de s’opposer à telle ou telle amélioration nécessaire visant la protection des passagers, en laissant perdurer des textes d’application suffisamment ambigus afin qu’ils laissent place à interprétations.

·         en second, les voyagistes et les compagnies ne sont pas disposés à favoriser la rédaction des règlements et des directives se rapportant aux transports, et traduites de façon nette, claire et précise. C’est pourquoi, entre autre, la refonte du règlement 261/2004 attendue par les consommateurs, et estimée urgente par l’UE, celle-ci traine ce dossier en longueur.

 

Et pourquoi l’ADV/CLCV fait-elle un parallèle entre les quatre règlements cités, tout simplement parce que chacun d’eux se ressemblent, et contiennent des conditions particulières, des exemptions et des reports dans le temps perdurent.

 

Exemple pratique, la surréservation (dite surbooking) figure dans chacun des règlements cités. Certes, ces quatre règlements ont ouvert le champ des droits des consommateurs, néanmoins la somme de restrictions et l’usage récurrent du conditionnel par l’Union Européenne, ce conditionnel (bien pratique) ne permet pas aujourd’hui une application au PRESENT !

 

Conclusion, si le droit des passagers et des voyageurs s’est amélioré, celui-ci reste néanmoins à conquérir.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 mont6SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 23:50

 

187349566.jpgL’AESA (l’Agence européenne de la sécurité aérienne) a publié une proposition finale de réglementation concernant la limitation des temps de vol des pilotes et navigants commerciaux.

 

Pour l’AESA, il s’agit de réduire les risques aériens, suivis de la mise en œuvre de bonnes pratiques, sans compromettre la sécurité des passagers.

 

Parallèlement, les conclusions des pilotes d’aéronefs sont très divergentes. Ils estiment que la sécurité du personnel navigant et des passagers est mise en cause par les choix de l’AESA.

 

Nous publions donc ci-dessous la synthèse d’avis des pilotes de lignes qui contestent la proposition et l’argumentaire de l’AESA ! Selon eux, cette proposition mettrait en cause la sécurité aérienne des vols et celle des passagers.

 

L’avis des pilotes :

·         des temps d’éveil allongés pouvant aller jusqu’à 22 heures considérés insoutenables.

·      des vols de nuit portés à 12 heures, en remplacement de l’actuel temps de vol limité à 10 heures.

·         la faculté de contourner les règles strictes de l’aérien sur les horaires de service, suivie

·         d’enchainements de départs matinaux.

·         des temps d’astreinte prolongés pour les équipages, nuisibles selon eux à la récupération d’un sommeil réparateur.

 

En toute réserve, l’ADV/CLCV estime que les enjeux de société essentiellement centrés sur la rentabilité doivent être mis à plat, tel le différent existant entre ces deux parties, d’autant que le marché des transports aérien supporte des développements considérables impliquant notamment les passagers, premiers contributeurs.

 

Dés lors, la première des conditions de transports collectifs (tel l’aérien) ne peut être établie, en faisant l’impasse d’une sécurité renforcée, de pilotes gérant des aéronefs en parfait état de vigilance et de forme physique, pour qu’au final, la sécurité des passagers soient garanties sans réserve, et sans que l’économique ne vienne trop souvent en réduire la portée.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:43


Une directive européenne sur les achats en ligne élevant le niveau de protection des consommateurs devrait sans doute paraître en novembre 2011.

 

Cette directive a pour objet d’apporter une protection accrue aux consommateurs souvent sujets à de multiples tracasseries issues des achats en ligne. Voila qui est bien, et en exemple, les intéressés devraient bénéficier d’une clause de rétractation de leurs achats portée à 14 jours (avec des nuances), au lieu de 7 sept jours, comme cela l’est présentement.

 

Au total, ce sera environ une dizaine de mesures complémentaires qui devraient figurer dans cette directive.

Mais, car il y a toujours un mais… cette directive ne s’appliquera pas aux achats en lignes se rapportant aux modes de transports et à d’autres types de contrats.

 

Notre association œuvrant sur les transports souligne cette lacune et prend en référence l’aérien (pris en exemple). L’ADV/CLCV rappelle que les achats en lignes réalisés par les consommateurs reposent souvent sur des contrats et conditions de vente non lus, voire complexes. De fait, le passager qui achète un billet en ligne à bas coût oublie souvent que le billet est non échangeable ni remboursable.

 

Au moment où l’intéressé clique sur le contrat passé en ligne, il sait (voire ignore) qu’il est immédiatement débité, mais il ignore tout autant qu’il a également accepté toutes les conditions de vente de contrats qui sont parfois étonnantes.

 

Sur l’exemple cité, et à l’instar des améliorations qui porteront la rétractation à 14 jours au lieu de 7 d’ici l’automne, le passager de l’aérien ne bénéficie toujours pas de la rétractation de 7 jours dont bénéficient les autres consommateurs.

Nous sommes donc encore bien loin d’un droit à venir étendu à l’ensemble des consommateurs à égalité de droits, et en particulier ceux utilisant les transports et voyages, qui se retrouvent trop souvent lourdement pénalisés et empêtrés dans des litiges complexes.

 

C’est pourquoi l’ADV/CLCV demande que les achats en ligne soient également étendus aux transports, aux services sociaux, à la santé, aux services financiers et immobiliers. A ce jour, ces derniers ne sont pas retenus dans la directive à venir. 

 


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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 23:07

Droit des passagers de l’aérien

Les récents événements survenus en Tunisie plongent les vacanciers dans un grand embarras, soit les vols sont annulés au départ, soit les intéressés sont sur place et doivent être rapatriés.

 

Que dit la loi : lorsque, avant le départ, le respect d’un des éléments essentiels du contrat est rendu impossible par suite d’un événement extérieur qui s’impose au vendeur, celui-ci doit avertir ses clients en les informant qu’ils disposent de deux choix :

-          soit l’acheteur a la faculté de résilier le contrat sans aucun frais

-          soit il accepte les modifications proposées par le vendeur

 

En simplifiant, les partants disposent donc de deux choix, et cette information là est impérative pour le vendeur en direction de ses clients.

 

Pour les voyageurs déjà présents sur place : lorsque, après le départ, un des éléments essentiels du contrat ne peut être exécuté, le vendeur doit, sauf impossibilité dûment justifiée, proposer des prestations en remplacements.

 

Le vendeur prend également à sa charge les suppléments de prix qui en résultent, ou rembourse la différence entre prestations utilisées et celles prévues.

 

Si l’acheteur n’accepte pas la modification proposée par le vendeur (en l’état cela semble exclu), celui-ci doit lui procurer les titres de transports nécessaires à son retour, sans écarter les demandes pour préjudices subis.

 

Pour l’ADV/CLCV, l’urgence concerne en priorité le rapatriement qui doit être assuré sans délai et sans déconvenues pour les passagers de l’aérien, y compris tous les passagers de la navigation maritime, des transports par cars et des transports ferroviaires, sans pour autant écarter les prestations de restaurations et d’hébergements, si nécessaires.

 

En cas de litige, vous êtes invités à saisir l’ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN.

Courriel : adv-clcv@orange.fr

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:26

Indemnisation des voyageurs et passagers

 

L’ADV/CLCV (association de Défense des Voyageurs) estime pleinement justifié le communiqué de presse de la confédération CLCV se rapportant à la révision des conditions d’indemnisation de l’aérien, du ferroviaire, auxquels elle souhaite ajouter la navigation fluviale et maritime.

 

Pour l’aérien, il n’est pas concevable que toutes les dispositions utiles n’aient pas été prises, dont l’absence de dégivrant qui aurait dû garantir le départ de milliers de passagers. Résultat, des milliers d’entre eux ont été bloqués à l’aéroport de Roissy, et une partie a dû passer Noël sur place à cause de deux petits centimètres de neige, suivi d’un amoncellement de bagages, non encore résorbé présentement. Assurément, des mesures d’anticipation doivent être prises !

 

Pour le ferroviaire, à l’instar du train partant de Strasbourg en direction de Nice qui a mis 28 heures pour effectuer ce trajet, soit une moyenne horaire de 35,71km par heure pour 1000 km ! Un record.

Là encore, les passagers de ce train accompagnés d’enfants ont été victimes d’évènements invraisemblables cumulées et non acceptables, dont le manque total d’information, de restauration notoirement insuffisante, d’hébergements en nombre limité, etc.

 

C’est pourquoi l’ADV/CLCV propose une révision intégrale des conditions d’indemnisation et de prise en charge, pour tous les modes de transports. Qu’il s’agisse de l’aérien, du ferroviaire, de la navigation fluviale et maritime, ainsi que pour tout ce qui se rapporte à un transport (une remontée mécanique, un téléphérique, un ascenseur, les routes, etc.).

 

Elle est, parallèlement prête, à apporter son concours au traitement de tous litiges pouvant résulter des transports, dont entre autre les événements récents cités ci-dessus.

 

Adresse : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN.

Courriel : adv-clcv@orange.fr

Blog de l’ADV-CLCV : http://adv-clcv.over-blog.com/

 

Président de l’ADV

Paul KLEFFERT

 


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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 14:55

Suite à l’éruption du volcan Islandais Eyjaföll qui paralyse des dizaines de milliers de passagers de l’aérien depuis le 13 avril, l’ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs) tient à apporter son soutien aux passagers confrontés à la fermeture des terminaux.

 

Paralysés dans nombre de pays dans le monde, suite au blocage des vols aériens, c’est la galère assurée pour 150 à 200.000 passagers en attente de départs dans le monde ! Plus graves sont les conséquences pour chacun d’eux. Si les intéressés sont assurés d’un réacheminement vers un aéroport, par contre, les agences de voyages et voyagistes ne sont pas tenus d’assumer les frais considérables induits par ces blocages inattendus, sauf bonne volonté des professionnels.

 

De fait, les frais d’hôtels, de restaurations, de trains, etc, ne sont pas pris en compte et sont donc supportés par les intéressés ! L’ADV/CLCV estime là que l’Union Européenne n’a pas encore pris la mesure réelle des droits insuffisants des passagers et des voyageurs, face à l’ampleur de l’événement, car les règles actuelles sont basées essentiellement sur l’économique.

 

Elle œuvre précisément pour une réelle et meilleure couverture du droit des utilisateurs des transports. Concernant les suites imposées par ce volcan, l’ADV/CLCV s’étonne de la gestion calamiteuse de l’IATA, l’OACI, des administrations aériennes et de l’Etat, pour avoir mis autant de temps à réagir face à l’événement pour gérer efficacement les rapatriements, en usant de tous les moyens disponibles.

 

Dans cet état d’esprit, l’ADV/CLCV s’étonne que le conflit de la SNCF portant en principe sur l’emploi et le fret, que celui-ci ait dérivé sur des rivalités intersyndicales d’appareils en quête d’élections.

 

Il lui semble que l’opinion publique aurait appréciée en l’état, que ce conflit fasse place à l’intérêt général et permette le rapatriement des passagers perdus au bout du monde, avec accès aux trains pour un retour en région.

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