Accident ferroviaire évité de justesse....
Le 21 octobre 2011, deux wagons d’un train de fret transportant du ballast se renversaient sur la voie quelques secondes après le passage du TGV Toulouse-Paris, entre Valence et Agen. Ce presque accident aurait pu avoir des conséquences inimaginables pour lequel l’ADV/CLCV tire à nouveau le signal d’alarme, afin que les autorités chargées de la sécurité ferroviaire prennent la décision d’interdire la circulation des transports ferroviaires de marchandises sur voies classiques.
Elle demande en effet que le transport de fret soit déconnecté des transports de voyageurs et affectés sur des voies dédiées exclusivement réservées à cette activité à hauts risques.
Mandatée par la confédération CLCV aux Assises du ferroviaire à Paris depuis le 15 septembre 2011 et présente le 15 novembre 2011, elle a rappelé et souligné la gravité de cet incident aux conséquences incalculables. Pourtant, des représentants des transports de fret ont demandé que tous les sillons leurs soient ouverts de jour en plus de la nuit.
L’ADV/CLCV a dès lors souhaité que le ministère ne s’engage pas à ouvrir une brèche au risque de produire ou renouveler un événement qui pourrait avoir des conséquences non mesurables. Il semble pourtant que l’économique prévale sur la sécurité ferroviaire, car il a été annoncé que des trains de fret longs de 750m seraient mis en circulation dès 2012, malgré la saturation du réseau.
Soucieuse d’un développement durable et d’un déplacement sans risques des voyageurs, elle renouvelle son exigence auprès du ministère, afin que les trains de fret se voient attribuer des voies réservées (dédiées) hors des sillons de transports de voyageurs.
Les Assises du ferroviaire portant sur la libéralisation ferroviaire voulue par l’UE à marche forcée, elle reviendra sur ce dossier éminemment sensible car les transports de voyageurs et la sécurité ferroviaire sont en première ligne.