Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 17:55

Passée les fêtes et la trêve des confiseurs, le réveil surprend, d’autant que les hausses applicables au 1er janvier 2014 dépassent le coût de l’inflation. La première concerne les taxis. Les autres seront publiées successivement.

 

taxi-f.jpgPour les taxis, la hausse moyenne est de 3,9%. Elle porte sur quatre tarifs différents entre province, IDF et Paris. Pourtant, le ministère ne dit pas qu’il y a hausse, mais il indique néanmoins que la course peut-être majorée de 3,9% !

Sauf erreur de notre part, quand une proposition de hausse est présentée aux professionnels, à notre connaisse, rares sont ceux qui la refusent. Reste que les conducteurs de taxis peuvent aussi ne pas l’appliquer, c’est prévu…A voir.

 

Tarif A, lampe blanche, course avec retour en charge à la station

Tarif B, lampe jaune, course de nuit, dimanche et férié, avec retour à charge à la station

Tarif C, lampe bleue, course de jour avec retour à vide à la station

Tarif D, lampe verte, course de nuit, dimanche et férié, avec retour à vide à la station.

 

6,86€, est le tarif minimum d’une course.

 

Provinces de jour

Ces tarifs sont plafonnés, (avec des arrondis au centime supérieur)

3.79€ pour la prise en charge

1.04€ pour l’indemnité kilométrique

34,91€ pour l’heure d’attente ou de marche lente

 

A Paris

2 ,50€ sont demandés pour la prise en charge, tarif maximal.

 

Les tarifs cités ci-dessous sont communs entre IDF, Paris et la province, avec toutefois quelques nuances sur les horaires particuliers.

 

Règle commune à Paris, IDF et province sur les horaires particuliers.

Tarif A, à Paris, 1,00€ le tarif kilométrique, le tarif horaire passe à 31,04€ si la vitesse est inférieure à 31,79km/h. En IDF, aucun horaire n’est retenu. En province, les horaires varient de 7h00 à 19h00 ou de 8h00 à 20h00 selon les départements.

Tarif B, à Paris, de 17h00 à 10h00 en heure de pointe et de nuit, de 7h00 à 22h00 le dimanche, ou férié de 0h00 à 24h00, le tarif kilométrique passe à 1,24€, le tarif horaire passe à 36,00€ si la vitesse est inférieure à 28,89km/h. En IDF de 7h00 à 19h00. En province, sont retenus la course de nuit, les dimanches et jours fériés, avec retour en charge.

Tarif C, à Paris de 0h00 à 7h00 le dimanche, le tarif kilométrique passe à 1,50€, le tarif horaire passe à 32,20€ si la vitesse est inférieure à 21,76km/h. En IDF, de 19h00 à 7h00, le dimanche et jour férié, et au-delà de la zone suburbaine. En province, la course de jour avec retour à vide.

Tarif D, néant pour IDF et Paris. Excepté en province pour course à vide les dimanches et fériés.

 

Auxquels il faut ajouter les bagages, la prise en charge en gare, un port ou aéroport, la 4ième personne, les animaux. Enfin, dès que le prix de la course atteint 25€, une fiche doit-être remise au client. Néanmoins, mis bout à bout, la facture du taxi pèsera encore plus lourd dans le budget du client. Question, est-ce que cela peut continuer ainsi indéfiniment ! La question mérite d’être posée.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 10:23

Carte-de-voeux-adv-2014

 

 

A l’aube de la nouvelle année, l’ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs) présente ses meilleurs vœux à l’ensemble de ses lecteurs, et en tout premier à ses adhérents. A chacun de vous,

elle souhaite une année auréolée de grandes satisfactions, de joie et bonheur, malgré les aléas de la vie.

 

L’association ayant centrée son action depuis 1991 sur la défense des voyageurs et passagers, quelque soit le mode de transport utilisé, cet article en sera le centre d’intérêt.

 

En quelques chiffres, en 2011, elle a reçu 66 dossiers litiges, 85 en 2012, et 132 en 2013 arrêtés au 31.12.2013. Une explosion qui souligne l’intérêt témoigné à l’ADV/CLCV. En synthétisant l’essentiel, l’association a observé que :

 

. 65% des litiges concernaient les agences de voyages, incluant les vols aériens, les hébergements, et les locations au sens large, pour lesquels les prestations ne répondaient pas aux contrats passés avec des opérateurs.

 

. 25% des litiges concernaient les compagnies aériennes.

 

. 10% de ces litiges concernaient les trains, la navigation dans et hors hexagone, l’automobile, et la location de véhicules.

 

Fait remarquable, la quasi-totalité de ces achats ont été effectués en ligne, voire par téléphone… Certes, la rapidité et la facilité des achats en ligne (le commerce électronique) sont attrayants… mais l’achat réalisé auprès d’une agence de voyages proche de son domicile, et est sans doute plus sûre.

 

Ces choix ne sont donc pas innocents, ils réservent et induisent parfois des surprises au consommateur pressé de commander facilement un séjour très alléchant sur papier, un hébergement, une location, etc. Dès lors, des déconvenues peuvent survenir et gâcher les vacances méritées, après une longue année d’activité.

 

Ce qui ressort le plus souvent, ce sont des séjours proposés non conforment aux contrats passés, ou la vue sur la mer est gâchée par un bloc d’immeubles, ou est à 25km ! La plage et la mer « au pied de l’hôtel » sont à plus d’un kilomètre, l’hôtel en bord de mer est en fait accroché à une colline, et nécessite d’escalader 250 marches.

 

Des Les chambres et salles d’eau font aussi l’objet de litiges visant l’hygiène des lieux, la restauration n’y échappe pas, et est parfois assortie d’intoxication alimentaire.

 

Autre donnée que le vacancier méconnait souvent, lorsqu’il s’adresse à un site ou à une compagnie aérienne en choisissant un programme. Lorsqu’il clique OK sur son clavier d’ordinateur, il est immédiatement débité, et en sus, « il a lu les conditions générales de vente », qu’il n’a en fait pas lues, parce qu’elles font 15 pages écrites en tous petits caractères.

L’ADV/CLCV souhaite faire introduire dans la loi, l’obligation pour tout opérateur, d’adresser le récapitulatif  de l’offre intégrale du projet retenu, sans engagement, et avant toute conclusion du contrat.

 

Autre désagrément, le consommateur ne peut se rétracter après conclusion du contrat signé en ligne, car celui-ci est conclu. Et s’il veut néanmoins le faire, il risque de tout perdre, car la rétractation de 7 jours n’existe pas pour les transports et les voyages, ce que beaucoup de vacanciers ignorent.

 

Enfin, des bugs surviennent aussi lors d’achats en lignes. Ils sont suivis d’un message d’erreur indiquant que la transaction n’a pas été traitée. L’acheteur est alors invité à renouveler sa commande et paie deux fois, voir plus. Notre conseil :

1 Ne répondez pas à un message d’erreur.

2 Adressez une lettre recommandée avec AR à l’opérateur en soulignant les dysfonctionnements du site. 

3 Demandez le remboursement des surcoûts supportés.

4 Vous pouvez aussi demandez à votre banque un numéro unique sécurisé utilisable une seule fois.

 

Sur les trois premiers points, si vous n’avez pas gain de cause, saisissez l’association.

 

En ce début d’année, cette présentation a pour objet de mettre en garde le consommateur quant à ses choix. Ne dit-on pas que gérer, c’est prévoir ! Dès lors, bonne et heureuse année sans soucis.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

 


Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 23:02



La SNCF vient de mettre en service une nouvelle LGV Paris-Barcelone qui aura mérite à réduire le temps de trajet sur cette distance. Nul doute que cette prestation ne soit honorée en desservant une quinzaine de gares.

Mais si le côté face répond aux attentes de passagers, le côté pile fait apparaître des restrictions ! En effet, au moins un arrêt en gare est supprimé dans les Pyrénées ainsi que le train de nuit. Un constat, où partout le TGV est apparu, les trains de nuit ont eux disparus.

Pour l’ADV/CLCV, la politique ferroviaire de la SNCF reste ultra TGV, sans que parallèlement il y n’y ait eu un développement massif du transport régional.

La SNCF peut certes avancer que l’autorité organisatrice des transports relève des conseils régionaux, ce qui est, il n’empêche qu’elle peut et doit être force de propositions pour le développement des transports régionaux dans l’hexagone, faute de ne satisfaire que les grands axes au détriment des zones excentrées et de régions en difficultés.

Il est incontestable que là où le TGV est apparu, les effets ont touché les lignes régionales dont nombre de services et de trains ont été supprimées. Le bon sens aurait voulu que ce développement vienne renforcer les transports régionaux. Hélas, le schéma du TGV a pris le pas sur les TER, les Intercités, les TET, le tout suivi de suppressions de lignes. L’ADV/CLCV considère qu’il est grand temps que la SNCF change de braquet, faute d’accepter une France à
deux où trois vitesses.

 

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 21:23

608470_0203023987118_web_tete.jpgDevenu l’un des modes de vie des internautes, les achats en ligne fleurissent sur le Net. Et quoi de plus facile que d’acheter un séjour, un voyage, un hébergement, sans avoir à se rendre dans une agence de voyages.

 

Pourtant, le constat de l’ADV/CLCV n’est pas aussi idyllique qu’il y parait. Sur ses sources, faisant l’inventaire de tous les dossiers reçus, elle observe un bouleversement des modes d’achats en trois ans. Ceux-ci sont passés de 45% d’achats dans une agence de voyages locale, à 92% d’achats en ligne ! Autrement dit, le pied.

 

Pas si sûr, car de nombreuses déconvenues surviennent après commande, voire à la commande. En 2012, elle a reçu 85 dossiers litiges de vacanciers échaudés, soit par une agence locale ou par un achat en ligne. En 2013, arrêté au 2 décembre 2013, ces litiges sont au nombre du 122, soit 30% de plus en un moins d’un an, dont 15 paiements par carte bancaire ont été payés deux fois de suite.

 

Néanmoins, une distinction doit être faite entre une agence de voyage visitée sur place et un achat impersonnel effectué en ligne.

 

En agence de voyages, l’acheteur doit savoir que se rendre dans une agence de voyages offre des garanties supérieures moyennant un coût un peu plus élevé que l’achat en ligne. Et, outre l’information reçue, la commande passée avec l’agence permet à l’intéressé de revenir vers elle, pour lui faire part de sa satisfaction ou l’inverse. En cas de litige, l’acheteur a donc un contact direct essentiel avec le vendeur.

 

Comme chacun le sait, l’achat en ligne est effectué à l’aide du clavier d’ordinateur, voir par téléphone, et obéit donc à d’autres règles. L’internaute dispose à l’écran d’un visuel (réel ou erroné) avec lequel il conclut son contrat. Au moment où il clique OK sur son clavier, l’acheteur est immédiatement débité, « et a parallèlement lu les conditions générales de vente » (entre 20 à 30 pages, qu’il n’a jamais pu lire). Enfin il ignore que la rétractation de 7 jours est exclue du Tourisme (transports, voyages, hébergements, etc).

 

Le double prélèvement bancaire

Comment se produit-il ! Lorsque l’internaute conclut son contrat, il est débité immédiatement et reçoit confirmation logiquement son contrat. Or, sur les 15 doubles prélèvements bancaires cités ci-dessus (3 en 2012), les intéressés ont reçus 15 à 20 secondes après conclusion, un message d’erreur identique, les invitant à renouveler la transaction non effectuée ! De bonne foi, les intéressés s’exécutent, considérant que le site sur lequel ils étaient censés conclure n’a pu réaliser l’opération, et que par conséquent, celle-ci avait été annulée.

 

Au total, les intéressés ont été débités deux fois, voir plus (plusieurs fois, si le renouvèlement a été répété pour la transaction, malgré la réception de plusieurs messages d’erreur). Prenant exemple sur un double prélèvement, deux couples ayant conclu des séjours sur des destinations différentes ont payé pour chaque contrat 6000€, et ont été débités de 12.000€ chacun…Suivis d’un rappel par la banque, car le compte n’était plus approvisionné.

 

C’est pourquoi, vu la somme de dysfonctionnements relevés avec les achats en lignes l’ADV/CLCV estime que ceux-ci sont, soit mal encadrés par l’Union Européenne, soit dysfonctionnent sur certains sites. A cet effet, elle demande que tous ces dysfonctionnements soient examinés afin d’éliminer tous les défauts observés. Elle propose quatre mesures :

 

1 que l’Union Européenne, l’OMC (l’organisation mondiale du commerce), et les Etats se saisissent de ce grave problème pour sécuriser tous les achats en ligne.

2l’association invite notamment les internautes à ne pas répondre à un message d’erreur les incitant à renouveler la transaction. A la place, adressez une lettre recommandée avec AR au site concerné.

3 demander un numéro unique auprès de sa banque pour obtenir un paiement sécurisé.

4 ou, possibilité de demander une seconde carte (payante et facultative) sur laquelle ne figure que le montant à payer.

 

Ces dysfonctionnements peuvent aussi avoir d’autres effets et porter sur : l’absence de reçu de contrat et de paiement, l’absence d’envoi des billets d’avions, l’absence de réception d’un hébergement, une erreur dans le libellé d’envoi de la part du site, d’une location, etc, bien que l’acheteur ait été débité. C’est pourquoi l’ADV/CLCV estime qu’il y a urgence à ce que ce mode de paiement soit réellement sécurisé.

 

Elle a en effet reçu des dossiers de contrats passés pour une destination autre que l’Argentine (en exemple), où les intéressés ont été débités de 8.000€. L’un des problèmes existants est la circulation de logiciels réalisés par des spécialistes en informatique, qui font tourner ces appareils 24/24, pour éventuellement capter la piste de la carte bancaire au moment où l’internaute clique pour conclure son contrat. Ces abus de toutes sortes doivent cesser, et c’est de la responsabilité de l’Union Européenne et des Etats à y mettre bon ordre.

 

 

 

courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

courriel : adv-clcv@orange.fr


 

 

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:08

954430_22631482_460x306.jpgDepuis la directive « dite euro vignette », directive 2011/76/UE, l’annonce et la mise en œuvre de l’écotaxe est mise à rude épreuve sous la pression des transporteurs. Malgré l’application prévue le 1er janvier 2013, le gouvernement l’a reportée au 1er octobre 2013 puis au 1er janvier 2014 !

 

Ce serpent de mer n’en finit pas de poser de multiples questions élémentaires pour lesquelles il n’y a aucune réponse !

En premier, le gouvernement compose sans obtenir d’engagement, et plie devant la pression des transporteurs.

 

Pour leur part, les transporteurs routiers omettent de reconnaître qu’ils ont à disposition un réseau national envié à l’extérieur, « que paie les contribuables », sans pour autant participer aux coûts d’entretien des autoroutes, voies rapides et réseau secondaire.

 

Comment peuvent-ils prétendre, au cas où l’écotaxe serait enfin acquittée, qu’une voiture d’une tonne paie autant qu’un poids-lourds de 40t, 44t, 52t à 5 essieux, 57t à 6 essieux, 65t à 7 essieux, 72t à plus de 7 essieux ! Comment peuvent-ils prétendre qu’une voiture d’une tonne use autant la bande de roulement que les poids-lourds cités.

 

Personne ne peut croire à cette invraisemblance et être dupe des omissions faites sur les dégâts causés aux routes par le poids-lourds. Et, contrairement à l’affirmation parue en 2010 (non datée) émanant du groupement de l’UETR (union européenne des transporteurs routiers) dans lequel figure la FNTV et l’UNOSTRA françaises, l’ADV/CLCV a publiée sur son site le dimanche 23 mai 2010, en référence au passage du 40 à 44 tonnes l’enquête du SETRA.

 

Dans cette publication figure les résultats de l’enquête technique du SETRA (Services d’Etudes sur les Transports, les routes et leurs aménagements). L’ADV/CLCV convie donc ses lecteurs à recherche sur son blog, la page 28 référençant l’enquête du SETRA qui met en évidence et en comparaison, les dégradations considérables des routes  provoquées par le 40 tonnes, et la sur augmentation de ces dégradations avec le 44 tonnes (publié le dimanche 4 novembre 2012 sur son blog) !

 

Pour mémoire, elle a également publié des articles, en soulignant que le passage au 44 tonnes n’était qu’un prélude, car l’objectif visé par l’UE est de passer au 60 tonnes, déjà en services en Allemagne et en Hollande.

 

L’ADV/CLCV considère dès à présent que le gouvernement doit imposer sans retard l’écotaxe poids-lourds, faute à accepter que ce soit encore et toujours le contribuable qui paie, alors qu’une voiture ne dégrade pas la bande de roulement. Ce que sait l’administration.

 

Ceci dit, l’ADV/CLCV ne croit pas que le premier transporteur par camions…la SNCF, qui dispose de près de 160 filiales, que celui-ci accepte de remettre ses camions sur les trains, bien qu’elle ait cette compétence là, tenant compte des expériences passées. 

 

Elle rappelle également un non dit, le transfert modal de la route vers le rail qui a faculté à réduire la pression routière apportera une autre nuisance. Cette nuisance est le bruit assourdissant des trains de marchandises transitant par les villes, qui atteindra les riverains proches des voies ferrées. N’étant pas organisés comme les transporteurs, ils paieront assurément la note.

 

Dès lors, où l’Etat cède aux transporteurs en reportant l’écotaxe due, assortie d’une dégradation de plus en plus forte sur les bandes de roulements, que continueront à payer les contribuables, où il impose ! Dès lors, il aura à traiter les nuisances du bruit des riverains.

 

Quoiqu’il en soit, la situation présente ne peut durer sans qu’une décision ne soit prise, afin que le contribuable ne soit pas rendu financièrement responsable des ardoises nées des dégradations du réseau routier par les poids-lourds.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:14

Depuis peu, le rapport d’un groupe d’expert remis au ministère en charge de la sécurité routière provoque des remous dans l’hexagone.

 

Cette propositio80.gifn vise à abaisser la vitesse de 90km/h à 80km/h sur les routes secondaires pour réduire le nombre de tués ! A notre connaissance, tous les automobilistes souhaitent voir réduire ce nombre. Néanmoins, doit-on en arriver à induire l’idée implicite et insolite qu’il faut abandonner la voiture pour le vélo ! 

 

Faut-il en rire, peut-être. Pour sa part, l’ADV/CLCV estime cette proposition irréaliste, face aux besoins impérieux de déplacements des français pour rejoindre leur emploi, voir à prendre en plus un car, un train, voire les deux à la suite (à condition d’en disposer), ou tout simplement permettre à l’usager à se déplacer d’une ville à l’autre. Cette proposition apparaît manifestement être un « contresens ».

 

Et vu l’arsenal répressif sans égal existant, appuyé par de nouveaux radars flashant dans les deux sens, cette nouvelle mise en service s’appliquera dès le 21 octobre 2013. Aujourd’hui, l’ADV/CLCV estime que la coupe déborde, d’autant que les forces de polices disposent depuis 2003 de tous les outils répressifs et judiciaires pour sanctionner les automobilistes, ce que l’association avait contesté (sur mandat national de la CLCV) au Commissariat Général du Plan de 2001 à 2003, lors de la mise en œuvre du contrôle-sanction. Elle estime aujourd’hui que la coupe déborde et que celle-ci est devenue « synonyme d’un Ras le Bol doublé d’une profonde exaspération ».

 

Comparé à 2010, le record répressif a été atteint en 2011, avec 12 millions de points perdus par les automobilistes, dont près de 90% de PV concernent des dépassements de 1 à 10km. Sont-ils pour autant des dangers publics, non estime l’ADV/CLCV, car ces automobilistes là (une légion), ont fait les frais d’une probable seconde d’inattention à hauteur d’un panneau, voir de travaux, d’une entrée de commune, précisément là où les attendaient un radar fixe ou un mobile. Ils n’en étaient pas pour autant de dangereux malfaiteurs de la route.

 

Heureusement pour eux, un autre impôt les attendait, la récupération de points « très onéreuse », avec deux seules séances prévues dans l’année comme seule porte de sortie, sous réserve que les formations aient été tenues.

 

Au total, elle estime que le nombre de permis perdus par des automobilistes avoisine probablement les 2 millions, parmi lesquels figurent sans doute 10% de réfractaires. Reste que dans les 90% cités « dits infractionnistes », un nombre non négligeable d’entre eux a perdu le permis de conduire…le seul sauf-conduit et seul sésame ouvrant les portes à un emploi, par ailleurs rare et souvent éloigné du lieu de résidence.

 

L’ADV/CLCV considère dès lors que l’Etat doit reprendre ce dossier brûlant, pour que le permis de conduire ne soit plus la cible privilégiée de la répression qui conduit à l’impasse citée. Au final, nombre d’automobilistes sont contraints, faute de permis, d’user de tous les risques en empruntant leurs véhicules, malgré la perte du permis, tout simplement pour conserver leurs emplois afin de garantir une vie acceptable à leur famille.  

 

Dès lors, l’association déplore la politique unique du tout répressif, qui fait l’impasse à une prévention active et dynamique qui pourrait ouvrir des pistes de réflexions et d’actions valorisant la prévention citée. De facto, l’Etat devrait notamment accepter une baisse considérable de ressources attachées aux sanctions….sanctions qui rapportent des montants vertigineux. Or, ces sanctions ont un prix, elles pèsent à tout va et très lourd sur les pertes d’emplois.

 

Apparemment, la coupe n’est pas encore assez pleine, car dès le lundi 21 octobre 2013, 19 départements seront « visités » par des voitures banalisées qui flasheront dans les deux sens, sans que les automobilistes n’en soient avertis ou ne les détectent.

Vous avez dit « vache à lait », mais non, mais non… Mais si bien sur !

 

Pour l’ADV/CLCV, la sécurité routière à mettre en œuvre doit-être une politique de prévention forte et active, et non la simple répression, synonyme de perte de points et d’emplois. Elle espère et souhaite que le ministère entende sa sollicitation.


RadarsMobilesNouvellesGeneration.png

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr


                                     

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 22:22

Un accident de la route est survenu à une conductrice le 10 octobre 2013 dans le Maine-et-Loire. Sans raison apparente (sauf perte de contrôle possible), la conductrice a percuté un pont enjambant la voie ferrée, et son véhicule a basculé sur la voie, au moment même où arrivait le TGV Paris-Nantes.

 

Le choc d’une extrême violence n’a hélas pas épargné la conductrice. Sur cet accident grave, l’ADV/CLCV estime, qu’un plan d’urgence doit mobiliser les autorités de transports et l’Etat pour ce type d’évènement.

 

La chute de ce véhicule sur la voie tend à souligner que la résistance des barrières de protection, censées empêcher les basculements dans le vide, que celles-ci sont sous dimensionnées pour résister à la poussée d’un véhicule.

 

Fort heureusement pour les passagers des TGV, seuls des retards ont affecté les services.

 

Néanmoins, elle demande que l’Etat se saisisse de ce dossier afin que soit réalisée une étude de résistance de tous les ponts de l’hexagone, avec mise en conformité, si nécessaire.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 21:21

autocar_intacrieur_internet.jpgMis en œuvre le 1er mars 2013, ce règlement supporte déjà des reports d’application ! En effet, un arrêté du 25 septembre 2013 stoppe d’un coup son envol ! Manifestement, il y a de l’eau dans le gaz, nul doute que de fortes pressions aient été exercées par les opérateurs, accompagnées de probables résistances des Etats de l’UE. Une fois de plus, l’économique supplante le droit des passagers déjà bien mince (le maillon très faible du droit européen).

 

Que dit cet arrêté :

En premier, excepté l’article 16-1 (b) du règlement européen, l’application du règlement cité se rapportant aux services réguliers de transport routier de personnes, et comportant au moins un arrêt prévu et effectué hors de l’union, sa mise en œuvre est reportée au 1er mars 2015. Report de 2 ans.

 

En second, l’application de l’article 16-1 (b) visant l’ensemble des services réguliers de transport routier de personnes est reportée au 1er mars 2018. Report de 5 ans.

 

L’article 3 de cet arrêté reporte l’application des articles 11 à 16-1 (a) et 17-3 du règlement UE du 1er mars 2013 au 13 février 2015 ! Il s’en suit que l’article 11 reporte l’accès des personnes à mobilité réduite et l’information due aux intéressés, l’article 12 reporte la désignation les stations, l’article 13 reporte le droit à assistance dans les stations désignées, l’article 14 reporte les conditions de l’assistance fournie, l’article 15 reporte l’information transmise aux tiers en cas de problème, l’article 16-1 (a) reporte la formation des personnels des sociétés concernant la gestion des personnes à mobilité réduite. L’article 17-3 reporte le remplacement du fauteuil détruit d’une personne à mobilité réduite, si incident. Report de 2 ans.

 

Au point 4 de cet arrêté, l’article 2-6 du règlement UE confirme la porte ouverte aux dérogations et reports cités ci-dessus.

 

Constat, à peine mis en œuvre le 1er mars 2013, l’UE confirme ainsi les premières restrictions. Celles-ci  concernent l’ensemble des usagers et les personnes à mobilité réduite. A noter que le règlement de l’UE examiné par l’ADV/CLCV, l’association y relevait déjà de nombreuses restrictions et contraintes, car bâti essentiellement sur l’économique, et très insuffisamment au profit des passagers. Ces reports injustifiés ne vont donc pas améliorer l’image de l’UE qui compose trop en faveur des opérateurs et des Etats.

 

L’association dénonçant souvent les tergiversations de l’UE, n’en n’est pourtant pas surprise, car  tous les règlements européens visant les activités de transports supportent tous des anomalies comparables. A l’instar du règlement aérien 261/2004 en voie de requalification. Les conclusions du nouveau projet risquent bien d’être inférieures au présent qui laisse déjà une large place à interprétation, induisant de facto des refus d’indemnisations dues aux passagers.

 

En quatre exemples, ce nouveau règlement veut inclure un nombre infini de « circonstances exceptionnelles » écartant ainsi les compagnies de toutes responsabilités, il prévoit d’inclure dans ces circonstances exceptionnelles « la grève des personnels navigants et celle des personnels d’aéroports, et d’allonger de 3h00 à 5h00 le droit à indemnisation en cas de retard ». Enfin, les décisions de la cour de justice européenne (CJUE) jugées en faveur des passagers sont écartées par l’UE. Autrement dit, le droit des passagers et le pouvoir ne font pas bon ménage.

 

L’ADV/CLCV souligne ainsi que le droit des passagers (tous transports) reste à conquérir, vu les multiples dérogations et astuces permettant d’éviter toute indemnisation. Enfonçant le clou, elle souligne qu’un refus d’envol pour raison technique ou autre dans l’aérien, ce refus se solde trop souvent pour le passager par la perte du vol aller (parfois remboursée) et retour (jamais), alors que l’intéressé n’a pu bénéficier des services du transporteur ! Néanmoins, le passager a versé des sommes rondelettes qui atterrissent bien quelque part, sans retour…

Le législateur devrait y mettre bon ordre, mais il semble déjà aujourd’hui s’orienter vers la médiation pour le règlement des litiges, ce qu’écarte la CLCV.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:30

                                                                                                                  

Les accidents autoroutiers sont en moyenne cinq fois moindres que ceux survenant sur les autres réseaux. Cet indicateur reste identique depuis des années. Autrement dit, le risque autoroutier reste faible.

 

Néanmoins, l’ADV/CLCV reste préoccupée par le nombre d’incidents et accidents de contresens. Dans 99% des cas, un contresens induit un télescopage et des tués. C’est là, l’une des préoccupations majeures de l’association qui représente la confédération CLCV aux réunions avec l’ASFA (Association des Sociétés d’Autoroutes Françaises), dont le siège est à Paris.

 

Depuis des années, l’ADV/CLCV propose des solutions techniques visant à neutraliser ce risque, d’autant que l’automobiliste prend l’autoroute par sécurité, malgré le coût excessif des péages. A aucun moment, il ne s’attend à se retrouver nez à nez avec un véhicule en contresens arrivant toujours sur la voie la plus à gauche du sens normal de circulation.

 

Dans un tel cas, et dans la mesure du possible, s’il le peut, l’automobiliste doublant sur la voie de gauche et circulant dans le sens normal de la circulation, doit se rabattre au plus tôt sur la voie de droite en vérifiant qu’il le peut.

 

Ce sujet très sérieux fera l’objet du renouvellement de l’une de ses demandes. Pour donner corps à son argumentation, l’ADV/CLCV souligne quelques accidents de contresens survenus en 2013.

 

Le 25 mai 2013 en Gironde sur l’A63, une incroyable course poursuite à contresens s’est déroulée sur 70km, sans heureusement faire de victime.

 

Le 31 juillet 2013 dans les Pyrénées Orientales sur l’A9, un automobiliste fait demi-tour sur l’autoroute à la barrière de péage du Boulou. En contresens, il percute un véhicule et est tué sous le choc. Le second automobiliste est blessé.

 

Le 4 août 2013 dans les hautes Pyrénées, sur l’A64, ce contresens conduit à décimer une famille, 4 tués dont une fillette de 7 ans.

 

Le 25 août 2013 en Isère sur l’A43, le choc frontal est cause de 3 tués et 3 blessés.

 

Ces quatre accidents soulignent si besoin est, que ce risque est tout autant important qu’imprévisible. Celui-ci doit retenir l’attention des autorités ayant pouvoir de décisions. Pour l’ADV/CLCV, l’une des mesures essentielles doit porter sur l’empêchement technique de toute prise de vitesse d’un véhicule s’engageant en contresens. C’est l’une des clés de la suppression de ce risque, suivie des propositions que l’ADV/CLCV a déjà publiées sur son site.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

* blog de l’ADV-CLCV : http://adv-clcv.over-blog.com/                                         

Partager cet article
Repost0
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 19:16

Sans noircir le nombre des incidents et accidents graves survenus dans les transports, il est incontestable qu’il y a un véritable problème de sécurité dans les modes de déplacements des personnes et des marchandises.

 

Ne reprenant que quelques événements les plus récents, cette série d’accidents graves doit interpeler les Etats. A cet effet, l’ADV/CLCV mentionne plusieurs accidents récents (déjà publiés sur le blog de l’ADV/CLCV) en ne relatant que les dates sans citer le nombre de victimes et blessés :

 

Le 4.05.2013, explosion de wagons-citernes en Belgique en ville.

Le 7.07.2013, explosion en ville d’une partie de la rame contenant du pétrole au canada  (72 wagons tirés pas 5 motrices).

Le 12.07.2013, accident ferroviaire grave à Brétigny Sur Orge.

Le 24.07.2013, accident ferroviaire en Espagne.

Le 28.07.2013, accident de car en Italie.

Le 29.07.2013, choc frontal sur voir unique entre deux trains en Suisse.

Le 17.08.2013 nouvel accident de car en Saône et Loire, ce car ayant percuté l’arrière d’un camion.

 

Cet inventaire succinct a pour objet de souligner la répétition d’événements graves survenant dans les transports, sans que les mesures pratiques et techniques n’aient été prises pour les éliminer (hors le KVB mis en service par la SNCF concernant le ferroviaire), faute d’une politique de transport commune, au moins en Europe.

 

Pour mémoire, l’ADV/CLCV rappelle que l’accident grave survenu à Viarregio en Italie le 29.09.2009, avait provoqué l’explosion d’un train de wagons-citernes contenant du GPL en pleine ville, causant de nombreuses victimes.

 

Pourtant, et malgré les expériences dramatiques passées, les accidents de même nature perdurent ! Manifestement, le poids de l’économique pèse, associé à des règles disparates, dans et entre les Etats, tout cela favorise la persistance d’un haut niveau de risques.

 

Comme dans ses précédents articles mis sur le blog, l’ADV/CLCV réclame en urgence la séparation des transports de voyageurs, avec un positionnement exclusif du fret sur voies dédiées et hors des villes, la suppression des voies uniques, des contrôles plus rigoureux pour l’ensemble des modes de transports, dont les cars, suivie de la constitution d’une véritable politique de SECURITE ferroviaire et routière à l’échelle de l’Europe.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

* blog de l’ADV-CLCV : http://adv-clcv.over-blog.com/

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de l' ADV/CLCV (Association de Défense des Voyageurs)
  • : Association de Défense des Voyageurs CLCV agissant sur tous les modes de transports, les voyages, les routes, etc, Elle traite également les litiges s'y raportant,
  • Contact

Accueil

    bandeauadv3

                Nous agissons dans tous les domaines relatifs :

  •          -   aux transports
  •            aux voyages
  •          -   et à leurs litiges 

Recherche

Nous envoyer un message

cliquez sur l'adresse ci-dessous pour nous contacter :

adv-clcv@orange.fr