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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 08:22

Un dramatique accident de car de voyageurs, survenu le 28 juillet 2013 en Italie à 40 km de Naples, vient s’ajouter à ceux survenus récemment dans le ferroviaire. De retour d’un pèlerinage dans le Nord de l’Italie, le car a défoncé le parapet d’un viaduc sur autoroute, et fait une chute de 30 mètres environ.

 

Avec près de 50 passagers à bord du car, cet accident laisse plusieurs interrogations en suspend. Après avoir percuté plusieurs voitures, selon les autorités, ce car a poursuivi sa course sans apparemment avoir marqué son passage de traces de freinage.

 

L’enquête en cours devra donc déterminer s’il y a eut une défaillance technique du car, des freins, des pneumatiques, etc, voire du temps de conduite du chauffeur ou s’il a été victime d’un malaise.

 

Constat, cet accident de transport repose à nouveau la question du type de politique des transports de l’UE en matière de sécurité, qui devrait sortir notablement renforcée. Malheureusement, ce sont ces drames qui font réagir les autorités de chaque Etat. A l’échelle de l’Europe, plutôt que d’avoir pour seule vision le fonctionnement du marché européen, l’Union Européenne doit s’atteler à refondre l’ensemble de la politique des transports de sécurité actuelle,  que l’ADV/CLCV estime très insuffisante et trop souple.

 

La série de drames récents devrait donc avoir valeur à renforcer ce volet essentiel. Pour l’ADV/CLCV, la sécurité de tous les modes de transports doit être repensée et durcie à l’échelle de l’Europe, car les passagers, les voyageurs et les usagers doivent être transportés en toute sécurité, quelque soit le mode de transport utilisé.

 

* courrier : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN

* courriel : adv-clcv@orange.fr

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 07:54

A compter du 1er juillet 2013, la mise en fourrière coutera plus cher. Les montants maximaux des frais de fourrière de véhicules automobiles, et (autres), sont fixés comme suit :

Immobilisation matérielle

7,60€, voiture

7,60€, autres véhicules immatriculés, cyclomoteurs, motocyclettes, etc

 

Opération préalable à la mis en fourrière

15,20€, voiture

7,60€ autres, cyclomoteurs, etc

 

Enlèvement

115,10€, voiture

45,70€ autres, cyclomoteurs, etc

 

Garde journalière

6,10€, voiture

3,00€, autres, cyclomoteurs, etc

 

Expertise

61,00€, voiture

30,50€ autres, cyclomoteurs, etc

 

L’ADV/CLCV n’a indiqué que les véhicules légers, hors véhicules PL 44t à 7,5t qui supportent également des règles comparables en rapport avec les tonnages. Nos lecteurs pourront constater que la facture s’alourdie d’année en année.

« Circulez, y a qu’à payer ».

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 22:22

Deux décrets sont parus en 2011 et 2012 autorisant le passage du PTAC de 40 à 44 tonnes (prélude du 60 tonnes voulu par l’UE), suivi de l’autorisation des transports exceptionnels à utiliser les autoroutes ! Deux décisions contestables qui accroissent le risque d’événements graves, qui risquent de se vérifier au fil des ans.

 

Elle a donc décidé de publier une série d’accidents graves mettant en cause des poids-lourds ou certains ont perdu la vie, suivis de perte de contrôle, d’excès de vitesse, de l’augmentation des PTAC et de surcapacités, cause d’une insécurité grandissante pour les utilisateurs de la route impliqués par devers eux dans ces accidents.

 

. le 09.04.2009, deux poids-lourds se percutent en Isère à hauteur de Tullins. L’un transportant du gasoil, et l’autre des

  produits chimiques. Déploiement de forces d’interventions pour circonscrire les risques.

 

. le 17.08.2012, un camion-citerne chargé de 32.000 litres de gasoil se renverse entre Valence et Grenoble. Il percute

  une voiture, 1000 litres de gasoil se répandent sur la chaussée. Les 31.000 litres restant doivent être pompés.

. le 6.11.2012, un camion à destination du Tarn se renverse et perd 16.000 litres de gasoil sur la RD 612. Outre le

  risque et les pollutions, là encore les services spécialisés ont dus intervenir.

 

. le 16.01.2013, les autoroutes du Nord cumulent des accidents de poids-lourds sur l’A16, l’A26 et l’A29 par suite de

  brouillard et de verglas. Dans la Somme, l’un des poids-lourd transportant des matières dangereuses se renverse sur

  la chaussée.

 

. le 7.02.2013, perte de contrôle d’un poids-lourd transportant des matières dangereuses. Le véhicule traverse la

  chaussée de l’A1 et se coince sur la voie d’accès de l’A26. La voie d’accès est fermée. Ce poids-lourds transportait

  des matières toxiques et du solvant en bidons. Suite au choc, 5 d’entre eux seront ouverts.

 

. le 13.03.2013, un poids-lourd transportant des matières dangereuses se couche sur la chaussée à hauteur de Beauvais,

  avec déversement partiel de matières sur la chaussée (de la résine). Intervention des services risques chimiques.

 

L’exemple retenu au travers de ces six accidents aux conséquences incalculables, devraient inciter les pouvoirs publics à prendre du recul, face à la montée du toujours plus lourd réclamé par les transporteurs, au motif pour le moins hasardeux visant à prétendre que plus on augmente le PTAC des poids-lourds, moins il y a de camions sur les routes.

 

Face à ce raisonnement irréaliste, il est prouvé qu’en 2025/2030, il y aura toujours 85% de poids-lourds sur les routes, qui induiront à une augmentation de 50% du parc poids-lourds.

 

C’est pourquoi l’ADV/CLCV estime que l’Etat doit marquer une pose, et ne pas concéder aux sirènes, sans que préalablement ne soit bâtie une analyse et une politique à long terme, permettant de démontrer d’une part, l’inutilité et l’inefficacité des ambitions portées par les transporteurs, et d’autres part, établir un diagnostic précis des risques liés à ces surcapacités.

 

C’est pourquoi nous contestons les deux décrets cités ci-dessus, faisant observer par ailleurs que l’UE étudie précisément cette perspective sous la pression des transporteurs, pour favoriser le 60 tonnes en Europe, comme le font déjà la Hollande et l’Allemagne, sans que parallèlement, il n’ait été fait mention de l’envolée assurée du risque, ni prise en compte des dégradations de la bande roulement sur route et autoroute causées par la hausse sans fin des PTAC des poids-lourds.


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 22:20

 

Cinq ans après le drame d’Allinges, survenu le 2 juin 2008 en Haute-Savoie, cause du décès de 7 élèves et de 25 blessés, le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains vient d’ouvrir ce douloureux dossier qui pourrait conduire à des décisions en matière de sécurité sur PN, voire de suppressions.

 

L’ADV/CLCV observe qu’un accident de car scolaire comparable à celui cité est survenu à proximité d’Auxerre (Yonne) le 14 décembre 2010. Cet accident avait été cause de 18 blessés.

 

L’association cite ainsi ces deux événements relativement récents, car le risque des passages à niveaux perdure. L’article paru sur son blog (blog ADV/CLCV) en date du 17 janvier 2013 rappelle précisément cela. L’ADV/CLCV y relatait un accident survenu dans le Lot, entre un train de voyageurs et une voiture sur un passage à niveau, à proximité de Brives.

 

A ce jour, les passages à niveaux sont incontestablement reconnus à hauts risques ! Néanmoins, ce risque perdure, et les suppressions de PN, connus voir inconnus, le sont à petite dose, car leur gestion repose sur l’économique à rapporter au coût des suppressions.

 

RFF (réseau ferré de France) comptabilise environ 15.000 PN. Il indique que 16 millions de véhicules franchissent journellement des PN (source RFF). En 2012, elle a relevé 100 collisions provoquant le décès de 33 personnes. La société souligne, selon elle, que 98% des accidents relèvent du non-respect du code de la route.

 

L’ADV/CLCV estime pour sa part que cette appréciation et sujette à interprétation, car les caractéristiques de tous les PN sont connues, et un référentiel situe la dangerosité de chacun d’eux. Et, si des responsabilités de la route existent, elles existent aussi du côté de RFF et de la SNCF, probablement à part égale.

 

Elle rappelle à cet effet que seuls 30 à 50 PN sont en principe supprimés tous les ans, et que cela reste dérisoire face aux 15.000 existants ! Elle note qu’à ce rythme, 300 à 500 ans seront nécessaires pour tout supprimer. A titre d’exemple, comment se fait-il que des PN existent encore sur les lignes classiques de rames TGV, dont la vitesse est limitée à ≤ 160km/h !

 

Face au flux des 16 millions de véhicules journaliers traversant les PN, ce risque mesurable devrait inciter les pouvoirs publics à débloquer en urgence les fonds nécessaires pour supprimer ces points de passages. A défaut, et inéluctablement, des accidents tout aussi déplorables surviendront, suivi de jugements de tribunaux. Pour sa part, l’ADV/CLCV fait le choix de la vie et prône leur suppression au plus tôt.


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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 21:35

000 par7503506 0Depuis janvier 2013, les épisodes d’enneigement se sont succédés et atteint probablement un record historique, sinon équivalent à 2010/2011 pour ce qui concerne la Lorraine. Mais les intempéries du mois de mars 2013 ont par leur ampleur, probablement balayé les niveaux d’enneigements connus à ce jour.

 

Le dimanche 11 mars et les jours suivants ont très largement dépassé les hauteurs d’enneigement connu sur l’hexagone, et frappé particulièrement des régions en principe moins exposées que les zones Nord, Est et Sud-Est, plus habituées à connaître des conditions climatiques plus rudes.

 

Néanmoins, et malgré les améliorations météorologiques visant à prévenir ces événements, il semble que les prévisionistes n’aient pas su anticiper la rapidité d’un enneigement atteignant en très peu de temps des hauteurs de 80cm de neige voir plus, suivis de congères de 2 mètres.

 

Résultat, des milliers de voyageurs, sur routes, des passagers de l’aérien, des voies maritimes et fluviales, se sont retrouvés bloqués dans leurs voitures, dans les aéroports, aux embarcadères. Et pour les usagers, la majorité d’entre eux s’est retrouvée dans l’impossibilité de se rendre à son poste de travail. Ces intempéries d’une rare intensité ont provoqué par ailleurs des dégâts considérables et des coupures de courant dans les habitations, et provoquées des inondations

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Anecdote incompréhensible, pour la commune de Longwy 54, le plan enneigement annuel s’arrête le 12 mars ! Résultat, aucun déneigement n’a été assuré alors que la tempête de neige faisait rage le même jour sur le Pays-Haut ! Comprenne qui pourra. Au travers de cette anecdote, l’ADV/CLCV souligne les incohérences de la gestion communale et l’absence obstinée de toute concertation, malgré nos relances.

 

Appréciant le risque de renouvèlement d’épisodes neigeux importants, ce que l’ADV/CLCV avait d’ailleurs anticipée en 2010/2011 en provoquant une réunion avec les élus, elle estime aujourd’hui que l’Etat et les régions doivent définir des plans d’actions anticipatives incluant « les régions dites non exposées », afin de ne pas renouveler la pagaille organisée de ces derniers jours, non compris l’impact poids lourds, qui a été l’une des causes majeures de ces blocages monstres…Car gérer, c’est aussi prévoir.

 

 

Adresse : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN.

Courriel : adv-clcv@orange.fr

 


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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 19:00

autocarA compter du 1er mars 2013, de nouveaux droits sont en vigueur pour les passagers empruntant les transports internationaux d’autobus et d’autocars. Ils concernent les services longues distance (plus de 250km).

 

Ces conditions prévoient une assistance en cas d’incident, hébergement, restauration, rafraichissements, avec limite de durée. Un remboursement ou un réacheminement en cas de surréservation, annulation au-delà de 120 minutes par rapport à l’heure de départ initiale. Une indemnisation de 50% du prix du billet pour retard ou annulation de voyage, sous réserve de ne pas avoir bénéficié du réacheminement ou du remboursement.

 

L’obligation de recevoir des informations en cas d’annulation ou de retard. Une protection en cas de décès, blessures, perte de bagages ou détérioration, avec faculté d’un hébergement maximum de deux nuits.

 

Une assistance gratuite particulière pour les personnes handicapées et à mobilité réduite, et la possibilité du transport gratuit pour l’accompagnant.

 

En dessous de 250km des droits intermédiaires porteront sur l’absence de discrimination sur les tarifs fondés sur la nationalité.

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 18:29

neige

Deux ans après la réunion tenue en mairie de Mont-St-Martin le 8 janvier 2011 à la suite de l’enneigement record d’1,13m, d’octobre 2010 à janvier 2011, l’ADV/CLCV avait conviée 42 maires, la DIR-EST, l’UDAM, le député, suivi le 11 janvier 2011 d’un passage en direct de l’ADV/CLCV et de la DIR-EST sur France 3. Depuis, l’association estime avoir marqué les esprits, suite à cet enneigement qui avait été cause de blocages routiers et autoroutiers invraisemblables et d’accidents.

 

Aujourd’hui, elle constate avec satisfaction que les communes, la DIR-EST et le conseil général ont pris la mesure de l’événement, car les routes principales sont en principe dégagées. C’est un progrès mesurable et appréciable.

 

Néanmoins, si les grands axes sont sensiblement « mis au noir », la plupart des rues des communes restent peu voir très mal déneigées. Cette observation vaut pour les trottoirs non déneigés, pourtant censés être réservés aux piétons ! Non seulement ceux-ci sont envahis par la neige, mais ils le sont tout autant par les voitures qui imposent aux piétons accompagnés d’enfants à passer sur la route.

 

L’ADV/CLCV estime que cette situation récurrente doit cesser, afin de garantir la libre circulation piétonne autant que la sécurité. Elle rappelle que les communes sont tenues de déneiger toutes les parties libres de toutes habitations, de même qu’elles engagent leur responsabilité dans les trous en formation dans les rues, contre lesquelles peuvent se retourner les automobilistes.

 

Cette responsabilité vaut également pour les propriétaires de terrains et habitations, tenus également à déneiger les trottoirs sans rejeter la neige sur la voie publique. En cas d’accident, les uns et les autres sont tenus responsables de tout incident. Ce rappel de la réglementation à effet pédagogique devrait inciter à la prudence et au civisme utile à tous. Pourtant, cette rège de vie en société est en voie de disparition, et tant à être remplacée par l’égoïsme et le repli sur soi.

 

 

Adresse : ADV/CLCV, 29 rue de Marseille, 54350 MONT-SAINT-MARTIN.

Courriel : adv-clcv@orange.fr


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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 17:18

Le 17 janvier 2013, un poids lourd étranger dépassant sur route une ligne continue, se renversait sur la RN4 en Meuse, en direction de Paris. Un accident qui projette un nouveau coup de phare sur les précédents articles de l’ADV/CLCV, celle-ci estimant nécessaire de renforcer le contrôle routier de marchandises.

 

Un contrôle d’autant plus utile, s’agissant là d’un transport de matières dangereuses à caractéristiques multiples, contenant entre autre du chlore et de l’acide chlorhydrique. C’est pourquoi l’ADV/CLCV est hostile au passage des poids de 40 à 44 tonnes, de même qu’au second décret portant sur les transports exceptionnels autorisés sur autoroute, tant pour la dégradation de la bande de roulement payée par le contribuable que pour les risques qu’ils font courir.

 

Des norias de poids lourds envahissent de plus en plus l’ensemble du réseau routier et autoroutier au seul motif de l’économique. Pourtant, les accidents graves causés par ce mode de transport ne cessent de s’allonger, faute d’un contrôle plus serré des temps de conduite, du respect de la réglementation, de surpuissance inutile des moteurs.

 

Faut-il attendre un accident très grave pour prendre des dispositions, rappelant pour mémoire le terrible accident survenu en Belgique, à Martelange le 21 août 1967, où un poids lourd français transportant 47.000 litres de gaz liquide venait percuter le parapet du pont et explosait. Bilan, 22 tués, 59 blessés, et 13 maisons détruites.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 22:40

Voila bien deux éléments incompatibles entre eux, l’alcool étant cause de près de 30% des tués parmi les jeunes de 18 à 24 ans. A cet effet, le ministère propose un système répressif accentué pour ces populations avec un taux d’alcool zéro !

 

L’ADV/CLCV est bien sûr favorable à la réduction des tués, quels qu’ils soient. Néanmoins, face à la seule répression proposée comme outil de régulation, il aurait sans doute prévalu de développer une politique de prévention en amont, car le tout répressif irrite de plus en plus les français (entre autre avec la multiplicité des radars), s’estimant pourvoyeurs de finances publiques.  

 

Est-ce que cette disposition sera de nature à répondre à cet enjeu de société, sans doute pas ! C’est pourquoi, l’ADV/CLCV souhaite en premier que les établissements recevant des jeunes et moins jeunes, que toutes les clés de véhicules soient obligatoirement déposées à l’entrée, et qu’une disposition autorise les établissements à faire souffler tous les clients présents, pour ne remettre les clés de voitures aux clients alcoolisés, qu’après réel dégrisement.

 

Ca n’est pas la panacée, mais c’est une réponse pour garantir la vie des jeunes, l’ADV/CLCV estime que cette mesure n’empêchera pas la prise d’alcool qu’elle ne favorise pas non plus.

 

Pour lutter contre l’alcoolisation au volant, elle estime que le meilleur créneau reste la prévention. C’est pourquoi elle propose la mis en formation continue et gratuite de  tous les automobilistes, avec rappel automatique tous les cinq ans, pour maintenir une mise à niveau constante de la réglementation routière et de la signalisation. Lors de ces rendez-vous, les formateurs auraient toute latitude pour informer les participants des risques liés à l’usage de l’alcool et des stupéfiants.

 

En complément à ses propositions, elle ajoute qu’à l’arrivée sur un feu vert, il est impossible de savoir si celui-ci va rester ou passer à l’orange, source de franchissement inopportun. Sa proposition est la suivante, « lorsqu’un feu vert va passer à l’orange, celui-ci clignote durant 2 secondes ». Ces 2 secondes situent l’automobiliste roulant à 50 km/h à 28m de distance du feu vert. Il a donc largement le temps de s’arrêter ! S’il franchit à l’orange, il en assume la responsabilité.

 

Voila des propositions de bon sens qui feraient gagner des vies et supprimer des PV aux feux.


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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 09:08

Le 21 décembre 2012, un poids-lourd de 44 tonnes se déportant sur une voie routière dans le Loir et Cher aurait heurté une camionnette arrivant en sens inverse. Sous le choc, les deux occupants de la camionnette et le conducteur du poids-lourds ont été tués.

 

L’ADV/CLCV aurait pu prendre d’autres accidents tout aussi graves impliquant des poids-lourds sur route ou autoroute. Elle a retenu celui-ci pour souligner les dangers des transports en commun devenant de plus en plus lourds, en circulation sur le territoire national, qui nécessitent des temps de freinage toujours plus longs.

 

Elle conteste en effet ces deux décrets, l’un, le décret 2011-64 du 17 janvier 2011 autorise le passage de 40 à 44 tonnes. Décret modifié par le décret 2012-1359 du 4 décembre 2012 prévoit une augmentation du nombre d’essieux, suivie d’une mise en application le 1er janvier 2013.

 

Le second décret 2012-516 du 18 avril 2012 concerne les transports exceptionnels autorisés à circuler sur autoroutes, certes sous l’autorité des préfets, qui auront faculté d’interdire ces convois. Vu le nombre d’accidents graves impliquant des poids-lourds sur routes et autoroutes, l’ADV/CLCV estime que ces deux décrets doivent être retirés, considérant que le risque d’incidents graves ira à la hausse, de même que les dégâts causés aux chaussées.

 

Pour l’ADV/CLCV, ces décrets doivent être retirés car le risque poids-lourds sur voie routière est récurrent. Le passage de 40 à 44 tonnes impose déjà des temps de freinage de plus en plus longs, augmentant en corollaire, le risque d’accidents.

 

Le décret autorisant l’accès autoroutier aux transports exceptionnels est selon l’association inconsidéré, car il ouvre la boite de Pandore à toujours plus de tonnes et de risques ! Ces deux décrets préfigurent les débats agitant l’Union Européenne, visant à favoriser l’extension du 60 tonnes, déjà présent en Hollande et en Allemagne, en prétendant que l’augmentation des tonnages réduirait le nombre de poids-lourds sur voie routière !

 

Ce raisonnement purement économique tant à satisfaire les sociétés de transports, sans que soit abordé les dégâts causés aux bandes de roulement, quelles soient départementales, RN ou autoroutières, pas plus que le risque d’accidents graves. Les dégâts du 40 tonnes étant déjà reconnus très élevé, les augmentations de tonnage à commencer par le 44 tonnes, détruiront encore plus vite les chaussées payées par le contribuable.

 

C’est pourquoi l’ADV/CLCV demande que le ministère réexamine ces deux décrets et les retirent, au vu des risques considérables qu’ils font courir, tant sur l’entretien des voies que sur la sécurité routière. Il ne s’agit pas là d’une opposition de principe, mais bien d’une réflexion posant clairement les enjeux des risques pris sur le sujet.

 


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